Je ne sais pas si ce sera dans quelques semaines ou quelques mois, mais je ne peux m’empêcher de penser à ce premier nouveau contact avec le golf, quand la crise du Coronavirus et le confinement qui l’accompagne seront dernière nous. Je pense au parcours que j’aimerais faire, une sorte de parcours de golf de la renaissance, comme un sentiment de liberté retrouvée, même si cela peut paraître bien insouciant et égoïste, en regard avec les drames et les souffrances que ce virus aura engendré, et que cela peu aussi paraître futile de penser aller jouer au golf.
Ce tout premier parcours, égoïstement, j’aimerai le faire seul pour prendre le temps de savourer tout ce que le golf a pu m’apporter, et que j’espère m’apportera à nouveau. C’est paradoxal je le reconnais, avec la notion de confinement qui nous isole déjà les uns des autres.
Il y a quelque chose de séduisant dans le fait de se diriger vers un parcours de golf et de jouer 18 trous seulement avec sois même.
C’est une bataille silencieuse, juste le joueur et le parcours.
Jouer seul évite la nécessité de se sentir obligé de dire ou d’entendre « beau coup » et pire encore « malchance ».