Au-delà des premiers apprentissages, et une fois que le plaisir du jeu de golf vous a rendu passionné, la grande majorité des golfeurs n’ont de cesse de vouloir progresser. La difficulté principale que nombre ont peut-être rencontré, c’est ce sentiment désagréable d’avancer, puis de reculer, et finalement de ne jamais savoir comment s’en sortir, dans une forme de dépendance avec le pro qui vous répare votre swing, jusqu’à la prochaine partie catastrophe.Cependant, de plus en plus de pro construisent leur enseignement avec l’idée de rendre leurs joueurs plus autonomes. Assaad Zmerli, un enseignant en Ile-de-France fait partie de ceux-là. En tant que coach son désir est d’aider ses élèves à long terme, faisant sien l’adage de Lao Tseu : « Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours. » Son ambition : développer le QI Golf de ses élèves. {jcomments off}
Ramené au golf qu’est-ce que cela signifie ?
L’objectif de l’enseignant est de développer le QI Golf de ses élèves.
Un QI Golf plus élevé permet à un joueur de mieux s’entraîner, et in fine, et de s’auto-coacher.
Son rêve ultime, et en tant qu’entraîneur : Donner à ses joueurs les outils nécessaires pour que lui se rende inutile.
En somme, donner plus de pouvoir à l’élève.
Assaad Zmerli décrit ainsi quatre niveaux de QI Golf:
NIVEAU 1 : S’éveiller
La première étape consiste à construire les bases de la compréhension.
Au golf, ce serait « Qu’est ce qui crée un bon coup ? ».
A travers son expérience, l’enseignant a pu noter que la plupart des golfeurs répondent à cette question avec une multitude de choses qui peuvent se rapporter à un bon coup de golf, plutôt que de le créer.
Un bon divot, un bon grip, le backswing, la traversée de la balle, un changement de pression sur le grip… peuvent être liés à un bon coup, mais ne le causent pas.