Petits gabarits, moins de 1m80, par opposition aux golfeurs grands par la taille comme Dustin Johnson (1m93), Matt Kuchar (1m93) ou encore Jon Rahm (1m88), ils peuvent néanmoins développer suffisamment de puissance pour rivaliser sur des parcours de golf de plus en plus longs. Comment les « petits », à l’image de Justin Thomas (1m78), Andy Sullivan (1m75) ou Romain Wattel (1m75) arrivent néanmoins à boxer dans la même catégorie que les « grands », et notamment dans le domaine du driving ?
Il y a quelques années en arrière, dans le domaine du golf, une idée était assez largement répandue concernant l’avantage des golfeurs grands par la taille en matière de développement de puissance, et de vitesse de swing.
On considérait que des bras plus longs, plus de masse, et une force corporelle plus importante suffisaient à générer plus de distance, et en particulier au drive.
Certains craignaient que cet avantage consistant à driver 15, 20 ou 30 mètres plus loin soit impossible à compenser par les joueurs de petites tailles.
Bien entendu, driver loin ne sert pas à grand-chose si les balles terminent régulièrement dans les bois. Harvey Penick pouvait déclarer « Les bois sont remplis des balles des longs frappeurs »
Pour l’enseignant américain Rod Lindeberg, un membre du top-100 des meilleurs enseignants PGA, qui a travaillé avec bon nombre de golfeurs grands par la taille, justement cette dernière n’est pas nécessairement un avantage.