Au sujet d’un swing de golf, chaque détail peut faire la différence entre un coup de maître et un échec frustrant. C’est dans cette alchimie délicate que le mouvement initial de votre swing, le take-away, joue un rôle fondamental. Mais combien de golfeurs, des amateurs éclairés aux professionnels chevronnés, négligent cette étape cruciale, entraînant des conséquences imprévues sur leur performance ? Quels sont les écueils communs liés à des pratiques incorrectes et comment peuvent-ils altérer non seulement notre jeu mais aussi notre plaisir sur le parcours ? Dans la suite des précédents articles inspirés du livre de Brandel Chamblee sur les swings des plus grands champions de golf, justement, il s’agit de s’intéresser spécifiquement au take-away, les premiers centimètres parcourus par un club de golf au moment du backswing, et de voir comment on peut optimiser cette phase pour la réussite globale d’un swing de golf.
L’importance du take-away
Le mouvement initial dans le swing de golf est plus qu’une simple préparation : c’est le fondement sur lequel repose tout le reste du mouvement.
Cette notion a été soulignée par des figures légendaires du golf comme Jack Nicklaus et Ben Hogan, qui ont mis en évidence l’importance cruciale de ce premier geste.
Ben Hogan, par exemple, parlait de son mouvement initial comme d’un léger décalage latéral, insistant sur le fait que ce n’était pas juste un mouvement, mais le début d’une séquence permettant d’établir la puissance et le rythme corrects pour tout le swing.
Jack Nicklaus a décrit le mouvement initial comme “le manœuvre le plus important dans le golf”, mettant en lumière le fait que ce premier mouvement découle presque naturellement du waggle ou de la pression initiale, marquant le début d’une séquence qui permet aux meilleurs golfeurs de construire, de stocker et de délivrer toute leur puissance avec une incroyable régularité.