Pour démarrer l’année 2024, en quête permanente de me renouveler, je voudrais vous emmener sur de nouveaux territoires. J’espère que nous sommes d’accord qu’un énième article sur « comment ne pas faire du slice » ou « comment jouer moins de 100 » n’a aujourd’hui plus beaucoup de sens. Dans l’océan des contenus gratuits et répétitifs, pour se démarquer, et comme j’ai toujours essayé de le faire depuis 2010, et aussi piteusement copié, en ce début d’année, je vais explorer des thématiques plus profondes au risque de m’adresser seulement à des golfeurs qui s’intéressent vraiment à ce qu’ils font. De vous à moi, plus de 25 000 à 65 000 visiteurs viennent sur le site chaque mois. Il y a donc bien un public qui recherche des solutions pour mieux jouer au golf ou se faire plaisir. Le hic, c’est que dans ce tas, les gens qui ne se mentent pas à eux-mêmes sont peu nombreux. De sorte, que beaucoup de lecteurs qui vont lire ces lignes vont zapper, parce que tout simplement, en 2024, la capacité de concentration et la volonté d’apprentissage de 95% de la population des golfeurs est comparable à celui d’une poule. Je le sais très bien, et je n’ai jamais prétendu plaire ou intéresser 400 000 golfeurs et golfeuses. Une grande majorité joue au golf pour le statut social présumé ou pourrait faire de la pétanque et se contenter de pousser la balle sur un parcours, ce qui a pour conséquence d’abîmer l’image de ce sport, et allonger la durée des parties. Ce serait d’ailleurs plus dans leurs cordes, et j’espère que les boulistes expérimentés me pardonneront cette comparaison, dont le but est de provoquer, et de ne garder ici que les esprits les plus vifs. Pour démarrer l’année, je vais donc m’intéresser plus en détail à plusieurs auteurs sur plusieurs thématiques : Bob Rotella sur le mental au golf, Craig Davies pour aller plus loin dans le détail de l’anatomie d’un swing, en particulier la biomécanique, et les analyses de Brandon Chamblee, sur les plus grands swings des meilleurs joueurs.
