Vainqueur du Rocket Mortgage Classic avec trois coups d’avances sur le second, Bryson DeChambeau a transformé toute l’attention médiatique autour de sa prise de poids, en attention autour d’une sixième victoire sur le PGA Tour. Dans nos deux précédents sujets consacrés à l’américain de 26 ans, nous assumons d’avoir plutôt donné la parole aux sceptiques concernant les conséquences de son exemple sur le monde du golf. Dans ce nouveau sujet, notre ligne éditoriale nous commandait de donner la parole à ceux, qui au contraire perçoivent sa transformation physique, et ses distances incroyables au drive, comme une opportunité positive pour le golf. A l’origine avec Laurent Cabanes de l’accord entre Chris Como, coach de DeChambeau, et la UGOLF Academy, Fabien Donoyan fait justement partie de ceux qui soutiennent cette initiative.
Sept top-8 consécutifs, Bryson DeChambeau réalise réellement une excellente saison 2020, et malgré le confinement ou la pause du PGA Tour.
Ce n’est pourtant pas encore sa meilleure période, alors qu’en 2018, il avait réussi à gagner 4 tournois, pour boucler l’année à la 5eme place de l’ordre du mérite mondial.
En ces temps bizarres où les fairways sont vides de spectateurs, et l’intérêt de ces tournois du PGA Tour forcément relatif dans ce contexte, Bryson DeChambeau concentre toute l’attention sur lui, et ses drives surpuissants.
Un par-4 pour lui se résume à un drive tapé à 320 mètres, et ensuite un chip à moins de 25 mètres du drapeau…
DeChambeau n’en est plus seulement à s’évertuer à passer des bunkers problématiques à 100 mètres d’un green. Il drive les greens…
Dans mon premier sujet, j’assume d’être tenté de changer de camp, et m’interrogé sur la nécessité d’une « bifurcation » concernant la balle de golf, entre celle pour les pros, et celle pour le reste d’entre nous. Avec ce nouveau type de golfeur, il y a un réel danger pour l’intérêt du jeu de golf, et pire, pour les parcours qui ne peuvent pas être rallongés sans cesse.