Depuis cet été pour certains, et depuis plus longtemps pour les professionnels de la filière golf, l’environnement est une composante capitale de la construction, et l’entretien des parcours de golf. Les récents événements de dégradations, et notamment à Saint-Cloud, illustrent une forme de désinformation, mais aussi une préoccupation sur le devenir du jeu de golf, alors qu’indiscutablement, les changements climatiques ne peuvent pas être ignorés.
Utilisation de l’eau : Idéologie contre pratiques actuelles
Fin septembre, le GEGF (Groupement des Entrepreneurs de Golf Français) a publié un article sur son site Internet, pour faire suite aux polémiques de l’été, et au sujet de la consommation d’eau sur les parcours.
Désinformation et préoccupation, ce sont donc les deux mots clés au sujet de l’usage de l’eau sur un parcours de golf.
Le GEGF rappelle donc l’accord cadre signé entre la Fédération, et le ministère de la transition écologique.
Les greens représentent moins de 2% de la surface totale à arroser en cas de sécheresse, et pour un maximum de 30% des besoins habituels.
Cela étant, à en juger par les opposants au golf, c’est sans doute encore trop.
Toutefois, c’est omettre, et toujours selon le GEGF que 10% seulement des golfs arrosent encore à l’eau potable, et inversement, l’immense majorité utilisent de l’eau impropre à la consommation.
Au-delà du débat sur les chiffres concernant la consommation d’eau, il faut admettre que le changement climatique met sous pression la pratique du golf, et en particulier lors des périodes chaudes.
Ce n’est pas seulement la pratique du golf qui est remise en cause.
Nous le savons bien. Le sujet est plus important, et dépasse le cadre de la pratique d’un sport, et qui plus est, de loisir pour des milliers d’amateurs.
Le golf est peut-être le sport le plus affecté par le changement climatique, car les surfaces de jeux sont immenses, réparties dans le monde entier (plus de 30 000 parcours), avec plus de 65 millions de pratiquants.