Depuis dimanche 15 mars, c’est l’ensemble des golfs français qui se sont fermés pour respecter les directives clairement édictées par le Président de la République, et le Premier Ministre. Le 17 mars, le Président de l’ADGF (association des directeurs de golf en France), Denis Fabre, publiait un communiqué pour expliquer tout aussi clairement la position de la filière golf, et notamment les parcours : « La fermeture effective des golfs, et au moins jusqu’au 15 avril ». Pourtant situé en plein air, les golfs français s’inscrivent surtout dans une démarche sanitaire, mais aussi morale et de solidarité, malgré l’impact économique.
Fermeture unilatérale des golfs en France au moins jusqu’au 15 avril…
« Cela semblait bien naturel pour la plupart d’entre nous, au regard de la situation sanitaire sans précédent dans laquelle nous nous trouvons. Le gouvernement a précisé hier la position : la fermeture de toutes les installations sportives, y compris de plein air. »
Denis Fabre ne sous-estime pas pour autant l’impact dramatique de cette décision pour la filière « Nous sommes bien tous conscients des conséquences dramatiques de la fermeture de nos golfs, mais l’heure est à la mobilisation générale et à la lutte contre cette pandémie. Notre santé, celle de nos familles et celle de notre personnel, doit être notre priorité absolue. »
En 2017, le poids de la filière golf avait été estimé par un cabinet mandaté par la FFGOLF à 1.5 milliards d’euros, dont 50% réalisé par les 733 golfs et structures de golf (chiffres nombre de golf 2019 – Source FFG).
Cet ensemble emploie environ 9000 personnes, soit 85% des emplois.
Pour autant, tous les collaborateurs ne seront pas en mesure de chômage partiel.
Denis Fabre précise « A ce jour, il est encore possible, sous des conditions d’application stricte des recommandations en matière de lutte contre le coronavirus (et notamment le respect des gestes barrières), de maintenir une activité dite vitale pour l’entreprise, comme l’entretien de notre outil de travail.