Après plusieurs années de morosité dans le golf, avec une lente décroissance du nombre de pratiquants un peu partout dans le monde, en France, et aussi aux Etats-Unis, le « pays » du golf, l’optimisme revient peu à peu. C’est le résultat d’une initiative pragmatique en provenance du pays de l’Oncle Sam. Par rapport à toutes les contraintes évoquées pour expliquer le repli, le fait que le golf ne soit pas assez fun a finalement inspiré une prochaine révolution, et un nouveau boom à venir, même en France. Le golf sort peut-être enfin de la Tiger dépendance ?
Sommaire de l’article
Quel est le frein principal au développement du golf ?
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Quel est le frein principal au développement du golf ?
Trop cher, sport de vieux, activité élitiste, trop chronophage, et donc pas assez « fun », on a tout entendu à propos du golf.
Pourtant, le golf avait de sérieux atouts à faire valoir pour justifier sa pratique.
On peut jouer de 7 à 77 ans. On peut jouer avec ses enfants, son conjoint, et ses parents. Le golf est une activité qui se pratique en extérieur, et dans un cadre verdoyant. Pour les urbains, c’est une activité relaxante et dépaysante.
Bref, il y avait beaucoup à dire pour défendre le golf, un sport moins coûteux que la voile, l’équitation, et le karting.
Toujours est-il que la crise se dissipant peu à peu, un autre facteur aggravant de la baisse des pratiquants (En France, le chiffre a stagné autour de 400 000 licenciés depuis 2013, et malgré les annonces faites autour de la Ryder Cup alors qu’aux Etats-Unis, la perte a été supérieure à 4 millions de joueurs et joueuses), la société réclame plus de ludique.