Cyclisme, football, rugby, athlétisme, tennis, beaucoup de sports n’échappent au problème du dopage à haut niveau ou même au niveau amateur, et pourtant concernant le golf, les cas de dopages avérés sont extrêmement rares…
L’affaire Vijay Singh a démarré dans l’incrédulité pour s’achever sur un « gros pschitt pour rien »
L’ex-numéro un mondial de golf, et vainqueur de Majeurs, le fidjien Vijay Singh a admis en début de saison au cours d’un entretien avec la presse avoir utilisé un spray, qui s’est révélé contenir une substance dopante.
Après deux mois d’investigations, le PGA Tour, saisit du dossier, a finalement rendu un verdict de non-lieu à l’encontre du champion de 50 ans, considérant qu’il n’y avait pas eu volonté de se doper.
Dans cette affaire, le fidjien n’a pas été spécifiquement contrôlé positif à une substance dopante, et au contraire, sans son témoignage, il n’y aurait jamais eu d’affaire.
D’autre part, il n’a pas été avéré qu’il avait bénéficié d’un avantage d’une utilisation accidentelle d’un composant, certes interdit mais peu décisif pour améliorer ses capacités.
Cependant, cette affaire réveille les plus vieux démons du sport !
Peut-on tirer avantage d’un produit dopant au golf, et y a-t-il des golfeurs dopés ?
Et enfin, quelles seraient les bonnes mesures à appliquer pour garantir l’équité d’un sport qui brasse beaucoup plus d’intérêts financiers que le cyclisme ou l’athlétisme réunis ?
A la question, existent-ils des golfeurs de haut niveau qui se dopent ?
La réponse serait vraisemblablement oui pour Gary Player ou Greg Norman !
Dès 2007, le sud-africain assénait qu’il avait déjà entendu des confidences de golfeurs admettant utiliser des hormones de croissance, des stéroïdes ou de la créatine.
Sur ce point, permettez-moi un avis dubitatif ! Ce type de produits dopants, et sans être un spécialiste de la médecine du sport, semblent être destinés à l’augmentation de la force musculaire, ou pour parler plus simplement, pour favoriser l’augmentation de la puissance.