Le 18 juin dernier, la république des Pyrénées publiait un sujet consacré au plus ancien club de golf de l’hexagone, le PGC, comprenez le Pau Golf Club – qui après les premiers mois de l’année 2013 faisait le constat d’un brutal repli de ses abonnés, et anticipait donc pour la fin de cette saison, une baisse de son chiffre d’affaire.
En termes de marketing et de “matrice BCG”, une vache à lait symbolise un segment en croissance de plus de 10%, et pour lequel, le même segment a une part de marché relative forte.
Quand le taux de croissance est bas, et la part de marché forte, on appelle ça une étoile (profil en devenir), mais quand le taux de croissance et la part de marché sont faibles, on appelle ça un dilemme !
Sur 15 millions de sportifs en France, les 400 000 golfeurs français représentent une part de marché plutôt réduite, et après plusieurs années de croissance (les années 2000), le golf français entre dans une période à risque avec son lot de dilemmes.
Après une année 2012, qui n’avait déjà pas été florissante mais où le président du Pau Golf Club avait réussi à équilibrer les comptes entre recettes et dépenses, la violence de la crise économique et sociale qui traverse la France ne peut plus épargner le golf, et Monsieur Raphael Rossoni de rappeler avec justesse que le golf ne concerne pas que les « riches ».
De ce point de vue, le président du PGC a raison de battre en brèche cette étiquette qui colle à la peau du golf français, comme sans doute nulle part ailleurs dans le reste du monde.
Dans un contexte économique, mais aussi météorologique exceptionnellement mauvais sur les six premiers mois de l’année 2013, Monsieur Rossoni, comme beaucoup d’autres présidents et directeurs de golf, s’inquiète de l’avenir de son golf à très court terme.