Depuis une dizaine d’années, il est de coutume de considérer que pour un golfeur qui débute le golf en début de saison, un golfeur arrête en fin de saison ! Et ce n’est pas qu’une question de pyramide des âges !
Selon les chiffres de la fédération française de golf, en 2013, le nombre de licenciés a reculé de 2% pour se situer à 414 249, soit 8512 licences de moins par rapport à l’année précédente.
La météo catastrophique en début d’année 2013, et la crise économique ont évidemment joué un grand rôle dans ces résultats, mais pas seulement, si on en croit les chiffres des autres pays qui connaissent la même érosion.
Les constats
Avant la crise de 2008, le rythme de croissance du nombre de golfeurs en France dépassait rarement les 4% (+4,1% en 2004 et +3,4% en 2009 pour les meilleures années).
Derrière ces chiffres, la FFG publie le nombre de nouvelles licences par an qui a oscillé entre 12 et 13% avant la crise, à mettre en parallèle sur cette période avec le nombre de golfeurs ou golfeuses qui n’ont pas renouvelé qui se situe autour de 18%.
Précisons que sont comptabilisés en plus, les reprises de licences (globalement +7%) qui font que la somme des plus est légèrement supérieur à la somme des moins, dans un contexte où globalement 80% des golfeurs restent stables d’une année sur l’autre.
Des chiffres éloquents qui démontrent bien que l’arrêt du golf par un certain nombre de pratiquants n’est pas une légende urbaine, surtout qu’il ne s’agit pas tant que ça d’un phénomène conjoncturel.
Sinon, les golfeurs perdus réapparaîtraient en nombre sur les années suivantes…ce qui n’est pas le cas.
Sur la base des chiffres de la FFG, chaque année, les reprises de licences ne pèsent que 7,5% des licences.