Trois ans après le décès de Severiano Ballesteros, l’une des figures les plus marquantes du golf mondial, John Paul Davidson lui consacre un film sorti ce 27 juin 2014. Par le passé, peu de films consacrés au golf ont réussi à faire trembler le box-office. Pourquoi ce biopic peut-il toucher un public qui dépasse le seul cadre du golf ?
Seve était bien plus qu’un golfeur !
Quatre lettres qui expriment l’histoire d’un jeune homme qui va combattre toute sa vie pour accomplir son rêve, et s’élever socialement.
De parfaits ingrédients pour raconter une histoire qui peut toucher beaucoup de personnes, et pas seulement des golfeurs.
Rien ne destinait Ballesteros au fait de jouer au golf, si ce n’est d’être issu d’une famille de sportifs, et sa farouche détermination à surmonter les obstacles.
Natif de Pedrena et d’une famille modeste, la légende de Seve est beaucoup liée au fait qu’avant de devenir numéro un mondial de golf, l’espagnol a commencé par taper des coups de golf sur une plage avec un vieux club rafistolé.
Un fer 3, pas nécessairement le club le plus facile à manier…, sans doute un élément qui a contribué au fait que Seve devienne l’un des golfeurs les plus créatifs de l’histoire du golf professionnel.
Quand vous n’avez qu’un club pour faire tous les coups du driving au putting, vous développez sans doute des compétences particulières.
Ballesteros a eu une histoire singulière bien loin des clichés liés à l’argent et au golf
Pour comprendre qui était Ballesteros, le réalisateur du film qui a mélangé les images d’archives avec une partie romancée, a tenu à revenir sur l’enfance du champion. Selon lui, c’est cette partie de la vie de Seve qui explique sa psychologie, et son histoire.
Avant de passer pro en 1974, et d’accumuler des gains très importants, de quoi le mettre à l’abri du besoin, Ballesteros a probablement été le moins fortuné des golfeurs à tenter une carrière.