Un an après la tenue de la Ryder Cup, à Saint-Quentin-En-Yvelines, la Fédération Française de Golf a expliqué à quelques invités, que l’événement avait été un succès incontestable, aux multiples retombées médiatiques, environnementales et économiques. Au moment d’être retenue pour accueillir le « match », la Fédération Française de Golf annonçait pourtant l’objectif de 700 000 licenciés à horizon 2022. Aujourd’hui, elle affiche avec satisfaction un résultat beaucoup plus modeste de 420 000 licenciés, une augmentation entre 10 et 20 000 joueurs/joueuses, principalement des reprises de licences. Peut-on parler de réussite ou au contraire d’échec ? Quel est le véritable bilan de la Ryder Cup 2018 en France ?
Ce vendredi, dans le cadre du Palais du Luxembourg, habituel siège du Sénat, deux acteurs liés à l’organisation de la 42eme Ryder Cup en France avaient une partition importante à jouer, auprès d’une centaine de convives triées sur le volet, et de quelques médias bien sélectionnés : L’Etat Français et la Fédération Française de Golf.
L’objectif clairement affiché était de vanter les multiples bénéfices d’avoir organisé ou plutôt accueilli en France, le plus grand événement planétaire lié au golf, la Ryder Cup.
Il manquait pourtant un autre acteur majeur de cet événement, et même plutôt deux : Les contribuables français, qui ont financé à hauteur de 9 millions d’euros, et les licenciés de cette même fédération à hauteur de 16 millions.