Si l’année 2013 n’a pas été très clémente d’un point de vue météo pour le golf un peu partout dans le monde, les experts prédisent une année 2014 bien meilleure avec par exemple, une croissance du nombre de parties jouées aux USA de 6%, signe d’une reprise économique, mais aussi d’un contexte plus favorable. Qu’en sera-t-il en France ?
A Paris, à Lyon et dans le sud de la France, la météo exceptionnelle pour la saison, a permis une reprise du golf plus rapide que l’année passée.
A l’inverse, les régions touchées par les fortes précipitations, et en particulier la côte Atlantique (de la Bretagne à l’Aquitaine) va sans doute vivre un début de saison plus contrasté, créant peut-être au niveau français, un début de saison golfique à deux vitesses, dans une activité forcément très « météo dépendante ».
Pour les parcours et les régions qui n’ont pas été noyées sous l’eau, et par exemple, en région Rhône-Alpes, les parkings des golf du Beaujolais ou de Mionnay ont tendance à être bien remplis pour la saison.
Sans faire d’études sociologiques, on constatera seulement que les propriétaires de grosses berlines allemandes sont bien au rendez-vous de la reprise golfique, et un peu moins, les propriétaires de petites citadines françaises…
Signes que les golfeurs aux revenus les plus importants, et moins sensibles aux variations économiques sont facilement de retours sur les parcours, alors qu’à l’inverse, nous ne serions pas surpris d’apprendre que le nombre de nouvelles licences ou de débutants lors des sessions de découverte type « Tous au golf » continuent de décroître, surtout pour les catégories sociaux-professionnelles issues des classes moyennes.