Rencontré à l’occasion de l’Open de France, Jean-Karl Vernay nous a parlé de sa passion pour le golf, et les liens, ou différences ressenties avec le sport automobile, son métier. Pied au plancher pendant les courses, comme par exemple, les 24 Heures du Mans, course mythique qu’il a remporté en 2013, il l’est aussi au practice, comme sur le parcours, avec une passion non feinte pour la petite balle blanche.
Sportif de haut niveau, ce trentenaire originaire de Villeurbanne dans le Rhône est un bon exemple qu’il ne faut pas nécessairement attendre la retraite pour se mettre au golf.
A l’image de son métier, pilote automobile, Jean-Karl Vernay ne joue pas au golf simplement pour pousser la balle sur le parcours, histoire de se détendre après une course, au contraire, il cherche le même niveau d’exigence et de performance sportive.
Certes, il n’a pas l’ambition de devenir professionnel de golf, comme son ami Julien Guerrier, mais l’envie de se dépasser, de dépasser le parcours, et de marquer la carte de score la plus basse possible.
Quand on parle de golf avec Jean-Karl Vernay, le vainqueur des 24 heures du Mans 2013 en catégorie GTE Am, ce dernier vous parle bien de sport !
Cela tombe bien, dans le cadre de l’Open de France disputé au golf national, nous avons eu l’occasion d’en parler…
Si on fait le parallèle entre le golf et course automobile, quelles peuvent êtres les similitudes au niveau de la préparation mentale ? Sur le parcours, et plus encore à 300 km/h, la concentration paraît primordiale…
Pour commencer, je pense que le golf est un des sports les plus difficiles au monde s’agissant du mental.
Me concernant, ce que je travaille au golf, et qui peut m’être utile dans mon métier, c’est de rester calme dans l’adversité. Par exemple, quand on loupe un coup au golf, il faut savoir se reconcentrer pour continuer, et ne pas « brûler » sa carte.