Rencontrée au salon du golf à Paris, porte de Versailles, la numéro un française, Gwladys Nocera, en démonstration pour son sponsor, Mizuno Golf a accepté de nous accorder un long entretien. En exclusivité pour Jeudegolf.org, elle est revenue sur ses choix de matériel, son parcours, sa vision du métier de golfeur professionnel, et son après-carrière, tout en se fixant d’ambitieux challenges à court-terme.
Abordée après une séance d’autographes avec des fans sur le stand Mizuno, Gwladys, détendue, s’est livrée sans fausse retenue avec beaucoup de simplicité, et de professionnalisme.
Les questions ont été concentrées sur plusieurs thèmes : ses envies, ses choix en termes de matériel de golf, son rapport au jeu, le circuit professionnel féminin et son évolution, ses ambitions, ses modèles et l’après golf.
En ce moment, vous jouez beaucoup, l’occasion du salon est un moment pour faire un break avec le circuit. Est-ce que justement quand vous vous octroyez du temps pour vous… vous arrivez à oublier le golf ? Vous vous dites, je lâche les clubs trois semaines ?
Oui, avant je n’y arrivais pas, mais c’est parce que du coup on déconnecte tellement bien, qu’au bout d’un moment, on a envie de reprendre…ça nous manque, et c’est là qu’on est meilleur. Plus ça vous manque, et plus vous avez envie d’aller vous entraîner.
Vous avez toujours autant envie de reprendre les clubs ?
Oui, plus je vieillis, et plus je me rends compte que j’aime ça.
C’est ma passion qui est devenue mon métier, et mon métier qui est devenu ma passion.
Par rapport à la suite de votre carrière, comment vous sentez-vous ?
C’est de plus en plus physique ! Cette année, je vais avoir 40 ans… et les avions … (Elle se coupe) non mais le fait d’aller en Australie, en Chine, en Inde, à Dubaï, vous revenez de Chine, et vous repartez…
Ce n’est pas tant les voyages en eux-mêmes, mais c’est d’être au top malgré les voyages, et quand je suis arrivée en tout début d’année en Australie, en même temps que des filles de 18 ans, j’ai vraiment vu que je n’avais vraiment pas la même tête…
La fatigue commence à se faire sentir.