Notre portrait du jour concerne Nicolas Belloncle, un enseignant professionnel de golf dans la région de Bourgogne. Baignant dans l’activité depuis son plus jeune âge, Nicolas Belloncle découvre vraiment sa passion pour ce sport lorsqu’il a 20 ans. Après avoir essayé beaucoup de métier en rapport avec le golf, il s’est lancé en tant qu’enseignant indépendant en Bourgogne. Son apprentissage, basée sur la stimulation du corps, permettrait d’adopter une approche plus simple notamment pour les débutants ainsi que pour les enfants qui sont parfois très difficiles à captiver. Portrait d’un passionné dont la pédagogie repose sur l’ouverture d’esprit ainsi que sur la remise en question.
Pouvez-vous nous raconter en quelques mots votre parcours dans le milieu du golf ?
Nicolas Belloncle : Ma passion pour le golf me vient de ma famille. J’ai toujours baigné dans ce milieu. Tout a commencé avec mon grand-père qui était caddie master au golf de Monte-Carlo. Il a eu 8 enfants, tous caddies dont mon père et ses frères. Plus tard, quatre d’entre eux sont notamment passés professionnels. Pour l’anecdote, et de manière amusante, on les surnommait, les « Daltons de la Côte d’Azur », et justement parce qu’ils étaient quatre.
Par la suite, quand en 1981, le Président Mitterrand est arrivé au pouvoir, parmi une batterie de mesures, il a notamment fait en sorte que la profession des caddies soit amenée à mieux déclarer ses revenus. Cette mesure n’a pas été très bien acceptée, compte tenu du mode de fonctionnement historique et héritée, et a progressivement engendré la disparition du métier pratiqué par mon père et mes oncles.
Personnellement, quand j’étais jeune, ce sport ne m’attirait pas forcément.
Ma passion pour le golf est plutôt venue vers 20-21 ans quand j’ai été travailler au Maroc pour m’occuper d’une école de golf. Puis, à mon retour en France, j’étais vraiment convaincu que je devais travailler dans ce milieu.