C’est un peu la question du moment à mesure que toutes les semaines un golfeur professionnel européen annonce son intention de ne plus jouer sur l’European Tour ou sur le PGA Tour. La lisibilité du golf au plus haut niveau souffre du manque de compréhension des classements des meilleurs joueurs du fait de la coexistence de circuits qui ne sont pas mondiaux mais se revendiquent comme tels.
Sommaire de ce dossier consacré aux circuits professionnels de golfs
- Le golf professionnel : un gros bazar illisible !
- Un classement mondial, et un numéro un mondial pas légitime !
- Aucun tour ne peut prétendre avoir une audience internationale
- La Ryder Cup au centre de la rivalité USA-Europe
- L’incohérence commence à poser des cas de consciences
- Jouer aux USA ou en Europe, un mauvais choix pour le golf ?
- La seule bonne solution : un seul tour international !
Le golf professionnel : un gros bazar illisible !
Pour ce sujet, clairement en faveur d’un seul grand circuit mondial organisé sur le même modèle que celui de l’ATP Tour dans le domaine du tennis professionnel, nous allons évoquer le cas de trois joueurs qui se sont exprimés sur la suite de leurs carrières, et les choix parfois radicaux qu’ils ont été contraints de prendre : Paul Casey, Rory McIlroy, et Danny Willett, soit trois golfeurs parmi les meilleurs mondiaux.
Pour bien comprendre le dilemme du golf à haut niveau, il faut déjà illustrer le fait qu’il n’existe pas un circuit professionnel mondial unifié, mais un circuit par régions du monde.
Le plus célèbre, le plus développé, et le plus richement doté étant le PGA Tour nord-américain qui réunit chaque semaine de décembre à septembre les 100 meilleurs golfeurs du monde dont une majorité de joueurs américains.
Ce circuit prétend être le meilleur du monde, profitant du fait d’accueillir trois des quatre tournois majeurs de golf (US PGA, US Open, et Masters).