Premier cut passé en six participations pour le basque Michael Lorenzo-Vera, première partie joué sous le par, et ce samedi, une des belles performances de la matinée du clan tricolore. Après sa partie jouée en 67 (-4), Lorenzo-Vera mettait l’accent sur le fait de bien gérer ses émotions pour continuer à avancer sur ce parcours du Golf National. Comment peut-on s’inspirer de son cas quand on joue au golf en amateur ?
Une partie qui a fait chauffer l’applaudimètre
Parti ce matin à 9h39, Mike Lorenzo-Vera n’a pas tardé à faire trembler les greens de Saint-Quentin-En-Yvelines.
Dès le premier trou, il rentre un premier birdie qui va en appeler quatre autres sur les neuf trous suivants. Une impressionnante moyenne d’un birdie tous les deux trous.
Pour l’avoir observé au trou numéro 8, effectivement, avec un jeu de fers aussi au point, on comprend mieux pourquoi il a rentré une des meilleures cartes de la matinée.
Quand son illustre partenaire, David Howell se mettait à 8 mètres du drapeau sur ce par 3, Lorenzo-Vera a tout bonnement collé son approche à moins de deux mètres du trou, et derrière, sans trembler, il a rentré le putt décisif.
Cette anecdote pour illustrer le fait qu’au fur et à mesure de sa journée, Lorenzo-Vera a entendu de plus en plus de « Go Mike » ou « Allez Mike ».
Des clameurs positives qui font chaud au cœur, et qui ont même commencé à faire ressentir des palpitations au bouillonnant basque.
Lucide après sa partie, il a aussi rapidement compris qu’un excès d’adrénaline pourrait se retourner contre lui.
En matière de sport de haut-niveau, on parle souvent de « bulles » où les sportifs aiment s’isoler pour être impénétrable aux émotions en provenance de l’extérieur qui pourrait justement interférer avec celles ressenties à l’intérieur.
« C’est une très belle journée. Depuis que je participe à l’Alstom Open de France, c’est-à-dire une demi-douzaine de fois, je n’avais encore jamais réalisé un aussi bon score sur le parcours du golf national.