Présent pour le premier open national de golf disputé pour la centième fois sur le continent européen, le nord-irlandais Rory McIlroy est bien plus qu’une tête d’affiche. A lui seul, il électrise le parcours de sa seule présence, et cette semaine, pourvu qu’il passe le cut, il devrait attirer tous les regards sur lui, et ce pour le plus grand bonheur des spectateurs franciliens attendus en nombre pour l’occasion.
Mercredi, veille de tournoi, de la conférence de presse à ses premiers pas sur le parcours, nous avons pu suivre le champion qui va sans aucun doute marquer de son empreinte le tournoi du centenaire.
Arrivé à 12h30 en salle de conférence de presse, comble pour l’occasion, Rory est apparu détendu, et même un soupçon blagueur au moment de faire référence à l’éventuelle présence d’un moustique dans la pièce, ce qui n’a pas manqué de provoquer l’hilarité de la salle.
McIlroy a ainsi fait référence non sans autodérision à sa récente décision de passer les Jeux Olympiques de Rio par crainte du virus Zika.
Bien que l’Open de France soit sur le point de débuter, les JO sont dans toutes les têtes, et beaucoup de questions ont été posées à ce sujet, signe que le golf vit réellement à l’heure des jeux, la plus belle des reconnaissances pour ce sport.
Pourtant, Rory McIlroy n’a pas affiché à ce sujet une farouche détermination à participer, mettant en exergue le fait que pour le golf, il s’agit d’un très bon vecteur de promotion dans des régions qui jouent peu au golf. On aurait pu s’attendre à ce qu’il soit plus enthousiaste à cette idée.
Pour lui, disputer chaque année quatre tournois majeurs, c’est déjà quatre tournois olympiques, considérant que c’est sur ces tournois qu’il sera jugé, et qu’il sera attendu pour laisser une trace dans l’histoire.