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Pablo Larrazábal, le Maestro du DP World Tour, remporte une nouvelle victoire au KLM Open

Pablo Larrazábal, le golfeur espagnol qui domine actuellement le DP World Tour, s’est une nouvelle fois illustré ce dimanche, lors du KLM Open, et pour ce qui a été une bataille palpitante jusqu’au dernier moment. L’Espagnol de 40 ans, avant la dernière manche, était l’homme à battre. Cependant, après un double bogey dès le deuxième trou du dernier tour, il s’est mis en difficulté et relancé par la même occasion une compétition animée avec jusqu’à sept joueurs qui se sont partagés la tête du classement.

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“Quelle journée. C’était une bataille pour moi. Je n’ai pas bien joué”, a déclaré Larrazábal. “En commençant par ce double bogey au deuxième trou, je me suis ressaisi et j’ai réussi quelques putts déterminants sur les neuf premiers trous. J’ai fait de mon mieux pour rester en position pour gagner.”

Malgré un début difficile, Larrazábal a fait preuve d’un sens de la compétition hors pair. Une approche spectaculaire au trou n°17, un par-3, lui a offert une chance simple de birdie qui lui a permis de prendre la tête du tournoi au Bernardus Golf Club.

L’Espagnol, revigoré par cette performance, a ensuite réussi un putt pour birdie d’environ 6,5 mètres lors du dernier trou pour un score total de trois coups sous le par, un 69 finalement synonyme d’une victoire avec deux coups d’avances et un score total de 13 sous le par.

Il a affirmé avec une fierté affichée sans détour : “Pour gagner des tournois de golf, il faut faire des birdies à la fin et peu importe la précocité de votre performance au début du tournoi, il faut courir vite à la fin pour gagner la course. C’est ce que j’ai fait.”

Larrazábal a déjà démontré une forme impressionnante sur le circuit du DP World Tour, avec quatre victoires au cours des 15 derniers mois, y compris une victoire en Corée du Sud, et donc loin du continent Européen, sa dernière compétition d’importance en avril, et désormais la 103e édition de l’Open national des Pays-Bas.

Malgré ses exploits sur les greens, l’Espagnol était bien conscient de la pression mise par ses concurrents. Adrian Otaegui, son compatriote, a terminé à la deuxième place avec un score de 11 sous le par, confirmant la bonne santé du golf espagnol.

Le Danois Rasmus Højgaard et le Sud-Africain Deon Germishuys ont partagé la troisième place avec un score de dix sous le par, tandis que le Polonais Adrian Meronk récent vainqueur en Italie, le Thaïlandais Kiradech Aphibarnrat et le néo-zélandais Daniel Hillier étaient à un coup derrière, à égalité pour la cinquième place.

Le Néerlandais Rowin Caron, classé 980e mondial, a terminé en tête des joueurs néerlandais en partageant la huitième place avec un score de sept sous le par.

“Quelle journée”, a répété Larrazábal. “Je suis si fier de moi et de mon équipe. Nous avons beaucoup souffert pendant le Covid, mais nous voici. Quatre victoires en 15 mois, cela signifie tellement pour moi. J’espère faire 20% seulement de ce que Miguel Ángel Jiménez a fait dans sa carrière, et au moment d’arriver dans la quarantaine. C’est justement la première victoire depuis que j’ai 40 ans.”

Ce qui a permis à Larrazábal de continuer à exceller, c’est sa joie de vivre et sa relation solide avec Adriana, plus que sa partenaire sur le parcours… “Mon but est de rester heureux”, a-t-il dit. “Adriana et moi, nous nous amusons tellement sur le terrain et à la maison. Nous formons un duo parfait et avoir sa meilleure amie à ses côtés durant ces moments difficiles a été incroyable.”

Larrazábal a aussi souligné l’importance de ce trophée et de ce tournoi continenal dans l’histoire du golf européen : C’est un trophée historique, c’est l’un des meilleurs. Il est au même niveau que les trophées les plus célèbres que nous avons sur le DP World Tour.”

La déception du jour était à mettre au crédit de son compatriote Jorge Campillo, leader la veille.

Jorge Campillo effectue son coup de départ sur le cinquième trou lors du deuxième jour du KLM Open au Bernardus Golf, le 26 mai 2023, aux Pays-Bas. (Photo by Dean Mouhtaropoulos/Getty Images)

Jorge Campillo, golfeur espagnol aguerri, avait fait preuve d’un réel esprit combatif lors de la veille du dernier tour.

En menant avec un score de dix sous le par, il s’était frayé un chemin à travers des conditions de jeu difficiles, parmi lesquelles un vent tourbillonnant et un soleil de plomb sur le parcours du Bernardus Golf.

Néanmoins, Campillo a tenu bon et a résisté à la pression exercée par l’Italien Renato Paratore pendant le troisième tour. Sa remarquable performance à l’ouverture du tournoi en 63 avait posé les bases pour le deuxième jour et, après avoir effectué le parcours dans le par, il avait ajouté un unique birdie sur les neuf derniers trous pour s’octroyer la tête du tournoi à mi-parcours, et pour la cinquième fois dans sa carrière sur le DP World Tour.

Mais le tour final a été une toute autre histoire. Jorge Campillo, après un départ fulgurant lors des trois premiers trous, n’a pas su maintenir le rythme.

Il a rendu une dernière carte jouée en 75, soit 6 de plus que le vainqueur, Larrazábal. Sa performance a été à l’image du défi que représente le golf : même après un départ prometteur, le jeu peut se révéler capricieux et les cartes peuvent être redistribuées.

Malgré cette performance en demi-teinte lors de la dernière journée, Campillo a montré un jeu solide tout au long du tournoi et a certainement tiré des leçons de cette expérience pour les futurs manches à venir du DP World Tour.

Du côté des bleus, le Français Michaël Lorenzo-Vera a réalisé le tout premier trou-en-un de sa carrière de golfeur, après 32 ans de pratique.

« Cela fait trente-deux ans que je joue au golf et je n’avais jamais fait le moindre trou-en-un, donc je n’y pensais même pas », a déclaré Lorenzo-Vera. « Hugo, mon caddie, m’a dit quand on a commencé à travailler ensemble : “Tu n’en as jamais fait ? Tu vas en faire un avec moi…” Et trois semaines plus tard, boum ! »

Ce moment mémorable s’est produit au trou n°8, un par 3 de 159 mètres au-dessus de l’eau. Malheureusement, cette performance historique n’a pas été capturée par les caméras du Tour européen.

Lorenzo-Vera n’a pas brillé uniquement grâce à cet ace. Il a aussi réussi quatre birdies (contre deux bogeys) au cours de la journée, lui permettant de ramener une carte de 68 (-4) pour ce dernier tour. Il termine meilleur Français de la semaine, se classant 12e avec un score de -6. Grâce à ce résultat, il se hisse au 86e rang de la Race to Dubai.

En outre, deux autres golfeurs français ont réussi à terminer dans le top 20 du KLM Open. David Ravetto et Romain Langasque ont tous deux fini à égalité à la 16e place avec un score de -5, grâce à des derniers tours de 67 et 70 respectivement.

À l’aube de ses 40 ans, Larrazábal, lauréat de l’Open de France 2008, semble bien parti pour réaliser une deuxième partie de carrière à l’image de celle de Miguel Ángel Jiménez. Avec désormais neuf succès sur le DP World Tour, dont quatre au cours des 13 derniers mois, il est un golfeur à suivre de très près dans la perspective de la prochaine Ryder Cup en Italie.

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