L’idée de ce sujet sur le premier jour passé à Evian ne tient pas seulement au fait que l’américaine Lexi Thompson se soit illustrée d’entrée de tournoi, en prenant les commandes avec autorité (score de 66) -5 sous le par. Le fait que le tournoi soit passé du statut de Masters à Championship est aussi une affaire de petits détails imperceptibles pour le grand public que nous vous proposons de vous relater.
Les médias US en force
Jeudi pour le premier tour du cinquième majeur de la saison de golf féminin professionnel, il a fait un temps magnifique sur Evian-Les-Bains.
L’été indien aux bords du lac Léman avec une pointe de douceur dans l’atmosphère…
En salle de presse, on en viendrait presque à regretter l’air climatisé, et sur le parcours, ce n’était pas incongru de chercher des coins d’ombres. Et le parcours très boisé, toujours magnifique et fleurie n’en manquait pas.
Pour une journée de semaine, le public a quelque peu répondu à l’appel d’un prestigieux événement organisé dans une ville qui ne compte pourtant que 7500 âmes.
Sur la partie de Nathalie Gulbis, nous étions une trentaine de personnes autour du green, alors que sur le tee de départ du un avec Suzann Pettersen, à peu près le double.
Les parties des stars étant à l’évidence les plus suivies…
C’est loin de l’affluence de l’Alstom Open de France, mais ce n’est pas ridicule pour un tournoi joué à 600 kilomètres de la capitale française. On croise quelques fans sud-coréens, drapeaux en mains, et bon nombres d’américains venus suivre Stacy Lewis, Paula Creamer ou encore Julie Inkster.
Lors de notre dernier passage en 2012, nous avions été frappés par le nombre de médias d’origines asiatiques, qui toutefois correspondaient logiquement aux nombres de joueuses du LPGA Tour présentes sur l’Evian.
Pratiquement la moitié du champ de joueuses venait de Corée du Sud, du Japon, de Chine, de Taiwan, et de Thaïlande.