Dimanche dernier, Paul Azinger, consultant pour une chaîne de TV Golf américaine, expliquait en référence à l’anglais Tommy Fleetwood, que peu importe les victoires internationales, en Asie, en Europe, un golfeur professionnel qui se voudrait une référence, se devrait de gagner sur le PGA Tour. Son propos tendait à démontrer la suprématie du circuit nord-américain, véritable test de performance. Immanquablement, nombre de golfeurs européens ont réagi à ses propos, dont l’anglais Ian Poulter, pour rappeler une autre domination, celles des européens en Ryder Cup. Qui a tort, qui a raison ? Que vaut la récente victoire du finlandais Sami Valimaki à Oman ?
Le monde du golf professionnel s’est principalement organisé par régions, à défaut de s’être globalisé à l’échelle de la planète.
L’OWGR, classement de l’ordre du mérite golfique professionnel mondial est le seul mode réel d’unification du golf, pour tenter d’apporter un minimum de clarté, et notamment sur les meilleurs golfeurs.
Le week-end dernier, trois golfeurs anglais étaient en lice pour remporter le Honda Classic, un tournoi parmi les classiques d’une saison sur le PGA Tour.
Disputé sur le PGA National, l’un des parcours parmi les 5 plus difficiles sur une saison du PGA Tour, à Palms Beach Garden en Floride, Tommy Fleetwood, Luke Donald et Lee Westwood avaient chacun une chance réelle de l’emporter, rappelant que le vieux-continent, et plus particulièrement l’Angleterre, était l’un des meilleurs pourvoyeurs de talents.