Quand la durée moyenne d’un tour dure plus de cinq heures et demi, certaines joueuses s’impatientent, et l’intérêt des spectateurs fond sous le soleil brésilien. Si pour le retour du golf au JO, on a regretté l’absence de nombreux golfeurs, les meilleures golfeuses sont bien là, et il serait dommage que leur participation ne soit pas un succès total à cause du jeu trop lent. De ces critères dépendront sans doute l’avenir du golf aux jeux Olympiques.
Un premier tour, vraiment laborieux…
Le premier jour, l’ensemble des parties se sont étalées sur plus de 5h30, et les dernières se sont terminées au coucher du soleil. Le parcours est long, aussi l’américaine Stacy Lewis, s’attendait bien à être sur le parcours pendant 4h30 à 5h00 « C’est extrêmement lent, et je ne comprends pas pourquoi » a t’elle déclaré. « Dans mon groupe, avec Ariya Jutanugarn et Sei Young Kim, nous avons du longtemps attendre au départ de chaque trou ». Et pourtant il n’y a eu aucune pénalité pour jeu lent…
La partie de Stacy Lewis a pourtant su prendre son mal en patience en réalisant un tour exceptionnel, avec Ariya Jutanugarn établissant le record du parcours en 65, et Sei Young Kim un beau 66. Pour la défense des joueuses, par rapport aux hommes qui ont joué la semaine dernière, malgré une journée ensoleillée et une légère brise, le parcours était sensiblement moins ferme et moins rapide que pour leurs collègues masculins qui avaient joué en 30 mn de moins.
Pour sa part, Stacy Lewis avec une carte de 70, à cinq coups d’Ariya Jutanugarn, a déclaré que le jeu lent l’affectait : « je veux jouer, et je veux jouer dans un rythme qui permette d’aller de l’avant » dit-elle. « Il est extrêmement frustrant d’attendre, toutes les trois nous jouons vite. Et c’était le problème, nous devions attendre encore plus, parce que nous sommes toutes des joueuses rapides ».