Dans un contexte où le golf professionnel est fortement perturbé, peu d’événements suscitent autant d’émotions et d’anticipation que le Masters d’Augusta. Lors de ce tournoi prestigieux, chaque coup est scruté, chaque joueur analysé avec la plus grande attention. Mais parmi eux, Tiger Woods occupe toujours une place à part, incarnant à la fois le succès et les luttes d’un sportif hors norme. Ce samedi lors du “moving day” à Augusta, Tiger Woods a traversé un paradoxe remarquable, symbolisant à la fois la grandeur et les défis de ses multiples come-back au cours de ces dernières années. Sa victoire en 2019 est encore dans toutes les mémoires, et lui affirme à chaque fois qu’il participe qu’il est là pour gagner…Toutefois, son score de samedi devrait l’en priver pour cette édition 2024.
Au cœur de cette journée de samedi se trouve un exploit qui se teinte de deux couleurs radicalement opposées.
D’une part, Tiger Woods a réussi à passer le cut pour la 24ème fois consécutive au Masters, un record qui témoigne de sa constance et de son excellence sur la durée.
En regardant tard dans la soirée une vidéo publiée par le Masters sur tous les anciens vainqueurs depuis les débuts de la télévision au Masters, et notamment le dernier putt sur l’ultime green, Gary Player, Jack Nicklaus, Seve Ballesteros, Nick Faldo, et puis Tiger Woods en 1997… alors que nous sommes en 2024, justement Tiger traverse les décennies.
Incroyable de constater à quel point cet homme qui ne porte plus cette année, et pour la première fois une virgule, mais un tigre sur son pull, a marqué les trois dernières décennies, est toujours là, et toujours quelque part en mesure de gagner.
Quel autre sport peut proposer un tel scénario ? une telle histoire ? une telle icône ?
Comment ce moment de 1997 au Masters a changé l’histoire du golf !
