Le monde du golf, d’ordinaire si tranquille, a récemment pris des allures de décor pour un remake de Sergio Leone. Oui, vous avez bien lu ! Le paisible univers des greens a été le théâtre d’un véritable western où se sont affrontés trois figures emblématiques, transformées pour l’occasion en « Le Bon, la Brute et le Truand… « . Ce sont sur ces rôles que Rory McIlroy, Greg Norman et Jay Monahan se sont vu distribuer des scripts, sans toutefois avoir demandé à faire partie de ce drame en forme de western passionnant. Cet article fictionnel revendique un caractère humouristique qui rend hommage à l’un des plus grand western du cinéma spagetthi.
I. Un mauvais remake d’un bon western
D’un côté, nous avons le bon, incarné par le golfeur nord-irlandais Rory McIlroy. Ce dernier, armé de sa seule intégrité, n’a eu de cesse depuis un an de défendre avec ferveur l’honneur du golf professionnel, ses valeurs et son histoire, faisant face aux bouleversements qui menaçaient son sport favori.
À l’opposé, nous trouvons la brute, en la personne de Greg Norman, l’Australien commissaire du LIV.
Norman s’est montré agressif, dénigrant à tout va les instances du golf et faisant tout pour promouvoir son projet de ligue dissidente, comme un cowboy défendant coûte que coûte sa parcelle de terre.
Et enfin, le rôle du truand… et un peu lâche, a été attribué à Jay Monahan, le commissaire du PGA Tour.
À la surprise générale, Monahan a signé un accord secret avec le PIF, scellant ainsi l’avenir du PGA Tour, uni avec le DP World Tour de Keith Pelley, sous la houlette des Saoudiens.
Le coup est d’autant plus perfide que lors de la première réunion des golfeurs concernés à l’US Open, Monahan s’est subitement fait porter pâle, esquivant peut-être la colère de tous les joueurs qu’il aurait trahi.