Accueil À la Une Les drivers Low-Spin : Fumisterie ou intérêt pour les golfeurs ?

Les drivers Low-Spin : Fumisterie ou intérêt pour les golfeurs ?

Les drivers Low-Spin : Fumisterie ou intérêt pour les golfeurs ?

Entre le Printemps et le début de l’été, pour beaucoup de magazines de golf traditionnels, c’est le moment de l’éternel marronnier sur les meilleurs drivers, les meilleurs fers, les meilleurs putters, les meilleures chaussettes, les meilleurs caleçons pour le golf, les meilleurs porte-clés ou encore la meilleure gourde à mettre dans son sac ou pas… de sorte à aider des amateurs à réaliser des choix épineux pour mieux jouer au golf, car c’est bien connu, le matériel pèse pour 95% de la performance sur le parcours. Tout du moins, c’est ce que les marques voudraient influencer dans un jeu aussi difficile que le golf, où la clé de la performance réside au contraire dans les heures consacrées à s’améliorer, et en complément le développement de son propre QI Golf (mélange de culture, connaissance et expérience) pour prendre de meilleures décisions, et actions face à un redoutable adversaire : Le parcours. Les drivers low-spin sont donc à l’honneur, et au passage beaucoup de fausses informations diffusées par des journalistes ou des influenceurs sous influence, et peu connaisseurs de leur sujet. Thèse, antithèse, synthèse ?

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Préambule : Le spin, une obsession de techniciens ?

Les drivers Low-Spin sont les clubs de golf dont le centre de gravité est le plus près de la face. C’est un fait juste et vérifié.

Oui, et depuis de nombreuses années, l’un des très rares paramètres sur lequel les marques de drivers peuvent jouer est bien le placement du centre de gravité à l’intérieur de la tête, et encore de seulement des pouillèmes de millimètres.

C’est cette particularité qui leur permet de réduire le spin donné à la balle. En outre, l’idée fondamentale derrière ces clubs est de favoriser la distance parcourue par la balle, mais à condition de pouvoir bien ou parfaitement centrer la balle dans la face.

En dehors de cette condition, le relatif gain annoncé par les marques s’évapore en vitesse de balle perdue, et même un coup hors de contrôle, et de trajectoire.

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Fondateur du site en juillet 2010, découvre le golf à l'âge de 10 ans au travers d'une première expérience de caddy en Angleterre (Golf d'Uckfield/Essex) en 1985. Journaliste professionnel sur le golf, co-auteur du livre Tiger Woods, l'homme aux deux visages aux éditions SOLAR en septembre 2018. Dans ce cadre est intervenu sur la Matinale de RTL dans la rubrique 3 minutes pour comprendre animée par Yves Calvi, et sur un reportage réalisé par la direction des sports de M6 pour le magazine du 12.45 du samedi 29 septembre. Se déplace chaque année aux Etats-Unis pour interviewer les principaux acteurs de la filière Golf, aux sièges des marques en Californie ou au PGA Merchandise Show à Orlando.

1 COMMENT

  1. Je ne peux, évidemment, qu’approuver totalement l’article de Laurent Agostini. Et heureusement qu’il existe un commentateur tel que lui, véritablement indépendant, pour éclairer les golfeurs. Et c’est courageux, car pratiquement tous les media consacrés au golf sont sous l’influence des grandes marques qui leur payent de la publicité. Et oser critiquer ces marques, ne peut que vous faire mettre à l’index par elles, ne plus bénéfidier de club de démo, de visites de leuss usines, d’invitations en tous genre etc…
    Maintenant, une anecdote.
    Un jour je discutais avec Tom Wishon.
    Tom Wishon, outre d’être l’expert le plus reconnu dans le monde, dans le domaine de l’analye du fonctionnement des clubs de golf, de leur design, et des procédés de leur réglage d’optimisation individualisés, est également un fabricant de composants et notamment, de têtes de drivers. Or voilà que soudain, à brûle pourpoint, il me pose la question : “sais-tu ce qui est le moins important, dans un driver ?”. Et tandis que, perplexe, je me gratte encore la tête, il me lâche : ” la tête !”
    Alors moi, quelque peu interloqué, car Tom Wishon produit, précisément, une tête de driver, la même pratiquement depuis 15 ans, d’une exceptionnelle qualité, de répondre “Ah bon! Mais alors, qu’est-ce qui compte le plus ?” Et la conclusion de Tom fuse : “le réglage !”
    Mais il est certain que faire des promesses qui n’engagent que ceux qui les écoutent, est plus simple, et moins coûteux, que de faire des réglages longs et pointus golfeur après golfeur…