Seulement 13 tournois disputés au calendrier de l’European Tour qui en compte 47, Jon Rahm a maximisé les ratios pour devenir le premier champion espagnol du circuit, depuis Seve Ballesteros en 1991. 3 victoires dont la finale à Dubaï, l’Open d’Irlande et l’Open d’Espagne auxquelles, il faut ajouter deux secondes places, une troisième place, et deux top-10. Personne n’a fait mieux… Pas même le leader de la Race avant cette finale du DP World Tour Championship, l’autrichien Bernd Wiesberger, avec 29 tournois disputés en 2019, soit plus du double. Dimanche, avec une première partie de parcours tout bonnement stellaire, Rahm n’a laissé aucune chance à son principal rival, l’anglais Tommy Fleetwood. Surtout, il a privé Mike Lorenzo-Vera d’une victoire qui aurait été méritée, tant le français a brillé pendant quatre tours, hissant son niveau de jeu à un niveau tout sauf anecdotique.
Les cartes de scores après un parcours ne sont que partiellement révélatrices des performances des golfeurs, qu’ils soient amateurs ou professionnels.
Avec un dernier tour joué en 68, l’espagnol Jon Rahm a devancé ses deux principaux rivaux, l’anglais Tommy Fleetwood, en forme au meilleur moment de la saison, tout juste sacré en Afrique du Sud, et le français Mike Lorenzo-Vera, principal animateur du tournoi pendant quatre tours.