Quelques semaines après la tenue du premier majeur féminin de golf en Europe continentale, et plus précisément en France à Evian-les-Bains, les membres de la PGA of America ont admis plancher sur la possibilité d’organiser une épreuve du PGA Championship hors des frontières des Etats-Unis.
Le calendrier du PGA Championship, quatrième et dernier majeur d’une saison de golf professionnel est bouclé jusqu’en 2019, mais cela n’empêche pas les autorités américaines de réfléchir à l’externalisation de l’épreuve à partir de 2020.
Sans préciser si le PGA Championship pourrait avoir lieu en Europe, en Amérique du Sud ou en Asie, les organisateurs imaginent que le Wanamaker trophy pourrait voyager entre une à deux fois par décennie en-dehors de la rotation des parcours d’accueil aux Etats-Unis.
Assurément une bonne nouvelle pour le développement du golf dans le monde, et une preuve supplémentaire de la bonne santé du PGA Tour.
Preuve qui accrédite de plus en plus l’hypothèse d’une mondialisation future du PGA Tour, qui sortirait enfin des limites du pays de l’Oncle Sam.
Scénario qui pourtant serait aussi une menace pour l’avenir du tour européen sous la forme actuelle.
Nous avions déjà eu l’occasion dans un précédent article de révéler les difficultés financières traversées par l’European Tour, laissant même à penser que Tim Finchem, commissaire du PGA Tour pourrait faire une offre de rachat à son confrère George O’Grady, alter ego sur l’European Tour.
De notre point de vue, l’unification des deux tours selon un modèle proche de celui déjà existant dans le domaine du tennis avec le seul ATP tour serait clairement une bonne nouvelle pour la clarté et la lisibilité du golf professionnel aux yeux des fans du monde entier.
Un seul tour, un seul numéro un…des tournois dans le monde entier, des américains, et en particulier les stars comme Tiger Woods, obligées de voyager hors les frontières américaines pour livrer un spectacle de haut vol partout dans le monde, un peu à l’image de l’ATP Tour ou du championnat du monde de Formule 1…ce serait véritablement une aubaine pour le développement du golf à l’échelle planétaire.