La dernière fois que l’US Open s’est joué à Oakmont, c’était en 2007, et c’est la première fois que l’on a vu Tiger Woods montrer des faiblesses. Le score d’Angel Cabrera, le vainqueur surprise, était de 5 au-dessus du par, c’est dire la difficulté du parcours. Les joueurs vont-ils faire mieux cette année ?
Même s’il y a eu quelques contre-exemples comme Ernie Els ou Angel Cabrera, les gros frappeurs de sont pas favorisés sur ce parcours. Il faudra être sur les fairways.
Cette année à Oakmont, les petites sorties de fairway seront bien moins pénalisantes que les plus grands écarts, les roughs ont été taillés graduellement. Ce sera juste un petit bonus pour les joueurs les plus précis, en tout cas pour ceux qui ne s’éloigneront pas trop de ces étroits fairways.
Toucher ces fairways étroits fera une énorme différence, ce qui permettra d’être en bonne position pour contrôler sur le coup d’approche et atteindre les greens décrits comme les plus rapides dans le monde. Pourtant, à Oakmont après avoir atteint le green un plus grand défi commence à nouveau.
Une fois sur les greens, tout reste à faire, on a un grand nombre d’exemples où les balles dépassent le trou pour se retrouver encore plus loin que leur point de départ. Attendez vous à voir des trois putts, ou plus.
Comme à Augusta les greens sont extrêmement rapides et dénivelés, pour la petite histoire, c’est ici qu’a été inventé le Stimpmeter, qui sert à mesurer la vitesse des greens.
Alors que les plus célèbres parcours du championnat s’allongent et se durcissent pour faire face aux améliorations du matériel, Oakmont n’a pas bougé, considéré comme déjà suffisamment difficile pour résister aux changements, et au talent croissant des joueurs.
L’année du Big Three à Oakmont ?
Jason Day, Rory McIlroy et Jordan Spieth, ont tous les trois gagnés dans les semaines précédentes.