Le tournoi disputé en Asie a beau faire partie des séries finales de l’European Tour, cette épreuve des championnats du monde compte aussi pour le PGA Tour, et lance le début de la campagne 2015 pour bon nombre de stars du grand tour, dont Bubba Watson qui n’a pas manqué cette occasion de s’affirmer comme le boss.
Les deux dernières décennies ont été marquées par la rivalité entre Tiger Woods et Phil Mickelson, tant et si bien qu’aux Etats-Unis, il n’y avait pas beaucoup de place pour d’autres héros ou alors par intermittence à l’image de David Toms, Jim Furyk, Zach Johnson, ou encore Steve Stricker.
En 2014, un homme a décidé de prendre son destin en main, et faire de la période à venir, la sienne : Bubba Watson.
Génial vainqueur du Masters en Avril, Bubba n’a certes pas remporté la Ryder Cup en Septembre, mais il a profité de l’absence de Woods et la relative transparence de « Lefty » pour se glisser dans le costume du leader de l’équipe américaine.
Un rôle qui devrait lui appartenir pour les années à venir, même s’il devrait être challengé par les jeunes Rickie Fowler et Jordan Spieth.
Et quoi de mieux de s’affirmer comme une « big star » du golf mondial que de gagner un championnat du monde, qui plus est en-dehors des frontières américaines.
Ce week-end, le WGC-HSBC Champions réunissait les meilleurs golfeurs du monde, d’une part, les européens engagés dans la dernière ligne droite vers la Race To Dubai, et d’autre part, les joueurs du PGA Tour en quête de points en prévision de la saison 2015 qui démarrera réellement fin décembre.
Dans ce contexte, Bubba Watson, le plus long frappeur de drive sur le tour depuis plusieurs saisons, est à la recherche de progression, et même de passer un palier.