Geek du golf, passionné, mordu de la petite balle blanche, prêt à jouer sous la pluie, sous la grêle, capable de passer plus d’une heure à tenter le flop shot de Mickelson autour du green d’entrainement du club du coin, mon amour pour ce sport est loin d’être à la hauteur de mon index et pour cause, j’ai pendant longtemps cru que j’y arriverais tout seul. Heureusement, j’ai changé la manière de m’entraîner, mais surtout, j’ai pris des cours. Je m’appelle Greg Lamarche, abonné à JeudeGolf, la rédaction m’a donné carte blanche pour vous parler de mon expérience.
L’illusion du progrès
Ayant commencé les compétitions de classement en 2011, j’ai bien progressé pour atteindre un joli 12.7 en 2013, sans prendre de leçon. Quel ténor ! Me suis je dit.
Et puis, j’étais bien malin d’avoir regardé les vidéos de Mike Lorenzo Vera avec sa série de cours en ligne ‘Viens prendre ta leçon’. En plus d’être instructives, ses vidéos me faisaient bien rire et cela ne me coûtait pas un sou ! Malin !
Encore mieux, avec mon partenaire favori du week-end avec lequel je me challengeais en permanence, nous avions fait le pari d’aller à la finale du Grand Trophée 2012.
Et alors que j’avais réussi à être sélectionné en baissant suffisamment mon index cette année-là, il ne put y assister autrement qu’en étant mon caddie. Victoire m’étais-je dit ! Quelle pâtée !
Et puis le golf a parlé. De 12.7 d’index à 33 ans, en pleine forme physiquement, une lente et douloureuse descente aux enfers s’est mise en place pour arriver à 15.0 d’index à la sortie d’une compétition en Mai 2017 où mon partenaire de l’époque prenais sa revanche et lui passait à 11.5 d’index ce jour-là.
En l’espace de 5 ans, ce n’est pas seulement 15 contre-performances consécutives en compétition qui m’ont été jetées au visage, mais c’est aussi un nombre incalculable de parties au-dessus de 18, un jeu déconstruit, des grattes, des tops, des balles perdues, des balles dans l’eau, de la colère, de la perte de confiance et tout cela malgré du travail, des séances de practices interminables et un nombre incalculable de vidéos regardées sur internet et de bouquins lus.