Vous avez récemment décidé de vous mettre au golf, et peut-être même d’acheter vos premiers clubs dont le fameux driver. Il y a beaucoup à dire sur le matériel de golf, et peut-être avez-vous déjà perçu une forme de technicité. Dans ce nouvel article, l’idée est de vous donner les clés pour bien comprendre comment fonctionne le driver, qu’est-ce que le loft, et pourquoi il faut s’éloigner des idées reçues. Quand on débute le golf, on a souvent envie de bien faire, et de ne pas s’égarer sur de mauvaises pistes.
A l’origine, on l’appelait le « big stick » ou littéralement le gros bâton. Le terme de driver est venu de l’idée qu’il était le club le plus long du sac, et devait être « conduit » ou « drivé » aussi loin que possible depuis la zone de départ.
Le nom de driver est alors resté…
Tous les clubs de golf présentent ce qu’on appelle un degré de loft.
Par un raccourci, on parle plus souvent de loft, mais pourtant il s’agit bien d’une mesure d’un angle en degrés, entre d’une part la face du club, et un plan vertical, le sol.
Cet angle détermine directement l’angle de décollage donné à la balle, et aussi la puissance du coup, ce qu’on appelle en termes golfiques, le « smash factor ».
Le smash factor est tout simplement un ratio mathématique entre la vitesse du swing que vous créez, et la vitesse que vous donnez à la balle après l’impact avec la face du club.
Tous les clubs de golf ont donc un loft, du putter qui présente souvent l’angle le plus faible (autour de 3,5 degrés, mais cela peut varier), au lobwedge qui peut présenter un angle jusqu’à 62 degrés.
Le fait d’utiliser différents clubs de golf permet donc de varier l’angle de lancement de la balle, d’une trajectoire tendue à une trajectoire bombée.