En matière de matériel de golf, le driver est souvent au centre de toutes les attentions, et en particulier la recherche de distance supplémentaire. Cela fait même l’objet d’études du Royal et Ancient ou de l’USGA, au niveau des golfeurs professionnels, mais aussi au niveau des amateurs. Depuis quelques années, le débat s’installe autour d’une trop grande performance supposée de la balle de golf, un concept difficilement perçu par les amateurs classés autour, et plus, de 24 d’index. Avec des distances moyennes qui atteignent ou dépassent les 180 mètres, nous sommes très loin du débat pour les quelques professionnels qui taperaient à 300 mètres. Les nouveaux systèmes de Tracking des coups pour les amateurs sur le parcours, comme Arccos ou ShotScope, nous apportent cependant, de plus en plus d’éclairages sur la réalité du driving sur le parcours, pour les amateurs, et dans la vraie vie.
Cas concret : Je perds 20 mètres en moyenne entre le practice et le parcours!
Si je prends ma propre expérience de modeste golfeur amateur, qui, au mieux, joue un peu moins de 10, ou au pire, et selon les parcours, un peu plus de 20, j’ai vu ma vitesse de swing progresser de 90 à 97 mp/h en l’espace de 7 ans.
A mon plein potentiel, il m’arrive de driver au-dessus de 103 mp/h.
J’admets ne plus être un golfeur amateur tout à fait représentatif, dans la mesure où je tape des milliers de balles de golf par an, et inversement, ne joue pas assez à mon goût sur le parcours (15 à 20 parties par an).
Ce paradoxe m’a tout de même permis de relever un décalage, que vous-même relevez peut-être aussi : Entre les balles que je tape à l’entraînement, et parfois en les enchaînant à raison de plusieurs dizaines de suite, et ce que je réalise sur le parcours, pour moins de 10 coups sur une durée de près de quatre heures, il y a un certain écart.