La légende du golf, l’américain Arnold Palmer décédé en 2016, aurait déclaré que la différence entre un champion de golf, et un très bon golfeur se mesurait en partie à son intelligence émotionnelle sur le parcours, et certainement bien plus qu’en comparaison de sa qualité technique ou de son swing. Autrement dit, quel que soit son jeu, ses forces ou faiblesses, un golfeur ou une golfeuse peut très bien faire « la différence » avec un autre atout majeur, la gestion de ses émotions. Partant de cette affirmation, nous avons creusé le sujet, au point de relever que Tiger Woods est aussi un exemple de contrôle en matière d’intelligence émotionnelle, et que tous les amateurs peuvent en tirer un grand enseignement pour leur jeu, de 7 à 77 ans…
Tout d’abord, qu’est-ce que l’intelligence émotionnelle ?
Ce n’est pas un terme familier que l’on rencontre tous les jours, ou à tous les coins de green…et pourtant, cela a fait l’objet de nombreux écrits, à commencer par ceux des psychologues Peter Salovey et John Mayer, qui la définisse comme la manière de reconnaître, comprendre, et enfin maîtriser ses propres émotions.
C’est aussi reconnaître, comprendre et composer avec les émotions des autres personnes, et en l’occurrence, les autres golfeurs.
Ce thème nous a interpellé, et sans doute que beaucoup de golfeurs, et golfeuses vont aussi se reconnaître dans le sentiment de progresser techniquement, de savoir de mieux en mieux contrôler la balle de golf, et pourtant sur le parcours, être en situation de difficultés qui peuvent coûter plusieurs bogeys, ou double-bogeys d’affilés.
C’est aussi la frustration de taper des bons coups, de faire des PARS, et puis tout d’un coup, la partie nous échappe, et le score s’alourdit.