A l’occasion de l’été 2021, la marque Américaine TaylorMade a annoncé la sortie de sa troisième version de ses sandwedges Milled Grind, la série 3, et dont l’appellation est tout bonnement TaylorMade Milled Grind 3. Un nom qui se rapporte en fait au dessin sous la semelle, qui a été spécialement fraisée, pour une meilleure interaction avec le sol, gazon ou sable… La marque nous a adressé deux wedges 52 et 56 degrés, pour que nous puissions constater si oui ou non, ces clubs donnent plus de spin autour du green.
Sur le marché hexagonal, TaylorMade bien connue pour ses drivers, ses fers, ses putters ou ses balles, peinent un peu plus à convaincre avec son offre de wedges.
Les clients francophones ont traditionnellement tendance à faire confiance à trois marques : Cleveland largement en tête des ventes, années après années, devant Titleist qui pourtant domine plus facilement outre-Atlantique, et enfin Callaway qui a réussi à se faire une place sur le podium, et donc au détriment de TaylorMade.
Les meilleurs ennemis et voisins de Carlsbad se livrent à une lutte sans merci pour essayer de grapiller des ventes aux deux leaders historiques de ce marché.
Certes, ce segment du marché pèse beaucoup moins que la vente de drivers dans une saison. On peut estimer que la vente de drivers pèse au moins cinq à fois plus que la vente de wedges, et pourtant, fait étonnant, le produit « wedge « est bien plus un produit de renouvellement que le produit « driver ».
Si pour un driver, le niveau d’usure demandant un remplacement est très lent, il est au contraire beaucoup plus rapide pour les wedges, les clubs les plus exposés à l’usure, et aux risques de rencontrer des débris divers sur le terrain.
Les golfeurs et les golfeuses sont finalement incorrigibles, et au moins deux fois plus attirés par un nouveau driver histoire de se remotiver à jouer au golf, plutôt que d’imaginer reprendre en achetant un, deux ou trois nouveaux wedges.