A l’occasion d’un cours de golf avec le pro du Golf du Beaujolais, Thierry Merle, ce dernier a utilisé le terme « symétrie » pour qualifier un exercice que je devais effectuer ou ressentir. Ressentir de la symétrie entre le déplacement de mon corps pendant le backswing, et aussi pendant le downswing, et en fait à un moment précis, juste après l’impact… Ce terme m’a obsédé, comme s’il s’agissait d’une révélation, dans ma façon de concevoir le swing de golf. Ce terme n’a pourtant rien de nouveau, et même oppose deux écoles de pensées.
Adam Young s’est construit une très belle réputation comme l’un des enseignants américains les plus réputés, et sans doute des plus visionnaires sur son sport.
Au-delà d’être un coach de golf, il a su écrire ses préceptes sur le swing dans un livre qui a rencontré un grand succès outre-Atlantique. Il a aussi su prendre la plume sur les sites des médias américains pour distiller ses expériences, et enseignements.
Il a justement écrit un long article pour expliquer que « le swing idéal était mort », ce swing censé être parfait, basé sur des images de joueurs tel que Tiger Woods ou Adam Scott : « Ne faites pas d’aile de poulet, adoptez un grip parfait, gardez le pied gauche planté dans le sol tout au long du swing, le bras droit doit rester le plus tendu possible au sommet…’
Adam Young égrène les quelques conseils que l’on pouvait donner à un golfeur pour réaliser le geste le plus académique, et ce, pour mieux détruire l’idée que tous les golfeurs devraient chercher aujourd’hui un swing parfait, et en fait, un swing beau, esthétique… une image.