Concernée à titre personnel depuis maintenant plusieurs années par les hernies discales, je viens vous parler d’un sujet qui me touche à la fois moi, mais aussi une grande partie des golfeurs et golfeuses. « Le dos, c’est 80% de mes consultations » nous déclare Maxime Baudel, ostéopathe du sport depuis plus de 20 ans. L’on entend souvent que le golf est un sport dangereux pour le dos, et qu’il est la cause de multiples pathologies. Qui n’a pas déjà entendu cette phrase sur un parcours après une douleur post-swing : « Tu devrais arrêter le golf si tu as mal au dos ! ». Entre perte de confiance en ses capacités et en son corps, peur de la douleur ou encore des répercussions, difficile de toucher un club sans avoir la boule au ventre après une hernie discale. Alors on se contente de regarder les autres jouer, certain que ce n’est plus pour nous. Le golf est-il le révélateur de pathologies déjà existantes ou en est-il tout simplement la cause ? C’est ce que nous allons tenter de comprendre dans cet article. Entre idées reçues et vraies informations, Maxime Baudel et Loic Gambardella kinésithérapeute/ostéopathe et préparateur physique à Antibes, nous apporterons leur regard d’experts sur cette pathologie qui s’est révélée être la plus fréquente chez les golfeurs.
Prise de passion par le golf qui allie sport et grand air, concentration et activité physique, je me suis laissée tenter et j’ai débuté le golf en prenant des cours. J’ai commencé par un puis deux cours par semaine, c’est bien connu le golf est addictif et… aussitôt commencé, je me suis blessée.
Après plusieurs mois d’examens et le diagnostic d’une hernie discale L5 S1 ( Lombaire 5-Sacrum 1, située dans le bas de la colonne) à 21 ans, j’ai vite dû ranger mon sac de golf au placard, dans l’espoir de le retoucher un jour mais sans le savoir vraiment.