Quelle est la compétence qui fait la différence entre un golfeur classé moins de 5 d’index, ou même professionnel, avec un golfeur amateur classé bien au-delà ? Naturellement, nous pourrions penser que c’est au moins la qualité du swing ou de la technique. Pour un ancien vainqueur du Masters à Augusta, le sud-Africain Trevor Immelmann, en partie reconvertie commentateur pour la télévision, et particulièrement sur les tournois de golf, ce n’est pourtant pas la bonne réponse. Récemment à l’occasion d’une partie de golf, j’aurai justement aimé appliquer son conseil…
Originaire du Cap en Afrique du Sud, Trevor Immelmann s’est particulièrement fait un nom dans le golf, le jour où il a remporté le Masters à Augusta en 2008.
Et pourtant, quelques semaines plus tôt, on lui diagnostiquait une tumeur au niveau du diaphragme qui avait amputé une bonne partie de sa saison.
De retour sur les parcours après une intervention chirurgicale, donné vainqueur à 80 contre 1 par les bookmakers, autant dire aucune chance, il avait surpris tout le monde, et dominé le Masters de bout en bout, ce qui n’avait plus été fait depuis Raymond Floyd en 1976, sans oublier le plaisir supplémentaire d’avoir devancé Tiger Woods de trois coups.
Cette éclatante victoire a été l’apogée de sa carrière au point d’entrer dans le top-20 mondial la même année.
Cependant, depuis cette victoire en majeur, Immelmann n’a cessé de dégringoler au classement mondial, au point aujourd’hui d’être un inconnu pour beaucoup de francophones.
Je me souviens l’avoir photographié à l’Open de France, au golf National, et alors qu’il semblait aux yeux du public, un parfait inconnu.
Lui-même n’imaginait pas qu’après sa victoire au Masters, sa carrière connaitrait un tel sort… et au point de devenir à seulement 41 ans, commentateur de golf.
Il n’a plus joué en tournoi depuis 2019, et sa dernière performance sportive a justement été de passer le cut de l’Open de France pour terminer 23eme.