Le dernier-né des drivers Cobra est-il justement bien né ? Annoncé mi-janvier, je n’ai pas immédiatement traité l’information, dans la mesure où j’ai eu du mal à comprendre le communiqué envoyé par la marque. Juste un extrait ci-après pour illustrer « L’héritage du nom LTD a commencé en 2016 avec l’introduction par COBRA du driver LTD – le premier à atteindre zéro CGna pour des performances de rotation faibles et de vitesse de balle rapide. » pour vous mettre dans le bain. Qu’est-ce que le CGna ? Performance de rotation faible ? Vitesse de balle rapide ? Malheureusement, depuis ce communiqué, Cobra ne m’a pas proposé la possibilité de comprendre son produit. La stratégie assumée par la marque, c’est la logique des influenceurs, plutôt que de répondre à des questions techniques. Pour autant, si on dépasse le communiqué que peut-on apprendre de ce nouveau driver 2022 ?
Cobra : Comment sortir du lot et se démarquer ?
Depuis plusieurs saisons, malgré une tentative de repositionnement de son image, plus jeune notamment, alors qu’initialement Cobra était une marque plutôt typée senior, la firme d’origine Australienne est dans une sorte de zone tampon.
D’un côté, elle réussit régulièrement la performance de se hisser dans le top-4 des ventes de drivers dans l’hexagone, derrière Ping, Callaway et TaylorMade, mais devant toutes les autres marques y compris Titleist, Srixon ou Mizuno.
D’un autre côté, elle ne semble pas en mesure de justement perturber le top-3 établi, et n’arrive pas à grimper l’échelon supérieur.
Qu’est-ce qui lui manque pour y parvenir ? Certainement pas la profusion d’offres produites, puisque Cobra alimente le marché tous les ans avec une nouvelle trouvaille, à la différence de PING, Titleist ou Srixon.
Cobra, à l’instar de Callaway et TaylorMade, se veut justement une marque très créative, notamment pour les drivers.
Dans les points positifs, jusqu’à présent, la marque a réussi à se forger une réelle identité.
