En 2016, Nike semble vouloir combiner prise de risque et continuité avec son offre de drivers. Prise de risque en proposant trois drivers assez « typés », et continuité en misant sur ce qui fait l’ADN de son offre driver depuis plusieurs saisons, avec notamment l’usage du RZN, la cavité sous la couronne, ou encore la cartouche d’ajustement du poids sous le driver Vapor Flex. Quelle performance pourriez-vous trouver entre chacune des têtes ? Nous avons mené l’essai pour déterminer tolérance, distance au carry, taux de spin et smash factor.
1.1 Les clubs testés : drivers Nike Vapor Fly, Vapor Fly Pro et Vapor Flex
Pour ce test, nous avons comparé trois têtes Nike génération 2016 proposées de série sur des shafts stiff de la marque Mitsubishi Rayon.
Dans deux cas sur trois, il s’agit de clubs « players ». Les shafts sont relativement longs et lourds, sans doute pour maximiser la puissance à l’impact.
1.2 Les catégories des drivers testés
Ci-dessous, un résumé de notre panel de clubs testés en 2015 et 2016 avec un Flightscope, et de leurs configurations (loft, poids du shaft, et longueur du shaft) répartis entre les catégories Improvment et Player.
2. Les conditions du test
Pour ce test, nous avons fait appel à deux testeurs classés moins de 15 d’index sur le centre de fitting tenu par Loïc Monchalin au golf de Gouverneur.
Dans ce cadre, le radar de mesure employé fut un Flightscope, ce qui pour des écarts de mesures avec le trackman, nous amène à vous présenter un comparatif de drivers mesurés exclusivement avec un FlightScope, et à exclure de nos comparaisons, nos autres tests menés avec un trackman.
Ci-dessous, les données moyennes de nos testeurs par rapport à tous les drivers déjà testés.
Ces données permettent de fournir un étalonnage.
Le smash factor est l’indicateur de la tolérance (capacité à ramener régulièrement la balle au centre de la face), tandis que le degré d’efficacité est le ratio entre la distance générée au carry (avant la roule), et la vitesse de swing déployée pour générer cette distance.