Les golfeurs cherchent constamment à améliorer leur jeu en adoptant le meilleur équipement possible, et les fabricants rivalisent d’idées pour répondre à ces attentes. Au centre de ce débat, le moment d’inertie (MOI) des drivers devient un point focal pour ceux qui souhaitent maximiser la tolérance et la distance de leurs coups. Récemment, PING a lancé son dernier driver, le G430 Max 10K, qu’il vante comme étant révolutionnaire en raison de son MOI prétendument élevé. Cependant, la marque a rencontré une résistance et des critiques en provenance d’un clubmaker, qui remet en question les affirmations marketing audacieuses de la marque américaine. La publicité autour du G430 Max 10K semble divisée entre innovation authentique et exagération marketing. Cette polémique soulève des questions cruciales : qu’est-ce que le MOI, comment est-il mesuré, et quelle est son importance réelle pour les performances d’un driver ? Le G430 de PING est-il véritablement une avancée technologique ou s’agit-il simplement d’une manipulation des chiffres ?
Le moment d’inertie expliqué
Le moment d’inertie (MOI) est un concept fondamental en physique, mais aussi dans le monde du golf.
C’est la mesure de la résistance d’un objet à tourner autour d’un axe donné.
Imaginez une patineuse qui effectue une pirouette ou rotation.
Faut-il le répéter ? Les « grandes » marques ne sont pas là pour améliorer le jeu dsgolfeurs, mais pour vendre, et obtenir un renouvellement permanent du renouvellement de leurs clubs par les golfeurs, faute de quoi, elles vont droit au dépôt de bilan. Et, pour ce faire, tous les moyens sont bons, en ce compris les gros mensonges.
Ainsi, à propos du driver Ping au MOI de 10 K, avions nous mis la marque en demeure de rectifier, ce que bien obligés, et en tordant le nez avec des lignes de justifications alambiquées, du genre « tout le monde du golf comprends bien… », ils avaient bien dû reconnaître. En effet ,il ne s’afgissait pas « du » MOI du driver , mais de la somme de deux MOI. Comme l’a écrit Pong d’un MOI « combiné ». Et oui, une combine ! A ce train, ils auraienst pu en ajouter encore 3 ou 4 suivant différents axes, pour atteindre 50 K !
S’agissant du « Spinsistency », la trouvaille de Ping n’était que celle mise en avant du principe mis en oeuvre par Tom Wishon il y a environ 20 ans .
Et maintenant Ping, avec un sérieux magistral mis en scène, nous déclare que frappé à la pointe, ou tout en bas de leur face, les derniers drivers de la marque ne perdraient que moins de 2 yards de distance ! Encore un gros bobard au sujet duquel , Tom Wishon, que nous avons interrogé nous a écrit : »I cannot possibly believe that there could ever be a driver design that could result in shots hit from these locations on the face being only 2 yards shorter than an on center hit. Impact being that close to the edge of the face would have to create a lot of vibration that would significantly lower the ball speed. »
Oui, les « grandes » marques ont clairement réalisé qu’elles sont désormais le nez dans le mur et sont prêtes aux déclarations les plus fataisistes et mensongères pour passer. en s’appuyant, notamment, à tout va, sur la loi de Mandoloni dont il ressort que la désinformation a un avantage important sur la vérité, car rétablir la vérité est particulièrement coûteux en temps et en énergie, cf https://golfnswing.com/loi-de-brandolini/
Il résulte de tout cela que seuls les montages et réglages optimisés et invidualisés des clubs de chaque golfeurs, par des professionnels qualifiés et expérimentés, permettront à leurs utilisateurs d’obtenir le meilleur de leur jeu .Et certainement pas , sauf improbable coup de chance, le « fitting-essaying » , en réalité aide à la vente, réalisés dans certains magasins, par des « fitteurs-vendeurs »