Accueil À la Une Est-ce que les drivers d’aujourd’hui sont trop chers ?

Est-ce que les drivers d’aujourd’hui sont trop chers ?

Est-ce que les drivers d’aujourd’hui sont trop chers ?
Dans un contexte inflationniste, les drivers de golf coûtent de plus en plus. Cette inflation du prix peut-elle être au bénéfice des golfeurs ?

Cette question était en fait le titre d’un récent article d’un confrère, Martin Hopley, et diffusé sur le média britannique GolfMonthly. Martin Hopley est outre-manche une référence dans le domaine du journalisme sur le matériel de golf, et notamment fondateur du média Golfalot qu’il a pourtant quitté. Si la question mérite d’être posée, le traitement que Martin a bien voulu en donner est à l’image de la position difficile qu’il a toujours tenu. A savoir, mi-figue, mi-raisin… Il ne défend pas vraiment une position tranchée, mais tergiverse difficilement en essayant de justifier la hausse des prix, tout en expliquant des nouvelles technologies. Bref, à la fin, il ne répond pas à la question posée, et surtout ne prend pas le risque de dire la vérité : Bien entendu, que les drivers d’aujourd’hui sont trop chers !

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La bonne question ? La bonne réponse ?

Je précise que j’ai croisé Martin Hopley à quelques reprises, aux Etats-Unis, soit au PGA Show, soit au QG des marques de matériel de golf, comme Callaway ou TaylorMade. C’est un Anglais charmant, un peu lunaire, mais bref un chic type.

Compte tenu du succès de son site Golfalot, vendu à un distributeur de matériel de golf, ce qui peut faire douter de l’impartialité ou au contraire expliquer pourquoi tous les équipements de golf notés reçoivent la note de 4 ou 5 étoiles sur 5, il pourrait être bien plus prétentieux qu’il ne l’est dans la réalité.

Au contraire, j’ai le souvenir d’un homme accessible, et sans doute un vrai passionné de golf, et de matériel. Je crois l’avoir toujours croisé habillé en FootJoy de la tête aux pieds.

Désormais rédacteur pour GolfMonthly, une revue de référence pour nos amis britanniques, il continue donc à écrire sur le golf.

Son dernier article pose d’ailleurs une excellente question, surtout en 2022, dans un contexte de forte inflation.

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Fondateur du site en juillet 2010, découvre le golf à l'âge de 10 ans au travers d'une première expérience de caddy en Angleterre (Golf d'Uckfield/Essex) en 1985. Journaliste professionnel sur le golf, co-auteur du livre Tiger Woods, l'homme aux deux visages aux éditions SOLAR en septembre 2018. Dans ce cadre est intervenu sur la Matinale de RTL dans la rubrique 3 minutes pour comprendre animée par Yves Calvi, et sur un reportage réalisé par la direction des sports de M6 pour le magazine du 12.45 du samedi 29 septembre. Se déplace chaque année aux Etats-Unis pour interviewer les principaux acteurs de la filière Golf, aux sièges des marques en Californie ou au PGA Merchandise Show à Orlando.

2 COMMENTS

  1. Bonjour,

    A la lecture de cet article, je me dis que le Golf n’échappe pas à d’autres domaines de la vie de tous les jours.
    Quel est le prix juste… Quel est le juste prix ?
    Un prix affiché ne veut-il plus dire grand chose ? Les soldes permanentes, les Black Friday, les Soldes privatives, etc… brouillent ce fameux prix. Le juste prix devient celui qui est moins cher que celui affiché, sinon on a l’impression de s’être fait avoir.
    Ca m’est arrivé avec un sac Titleist que j’ai payé pas loin de 300 euros, alors qu’une semaine après, je l’ai vu à 200 euros. Je l’avais mauvaise !

    En fait, au sujet des drivers, le prix ne semble pas un problème puisque les joueurs les achètent. N’oublions pas, tout du moins en France, que le Golf est connoté “élitiste”, qu’il est aussi un marqueur social. Arborer le dernier driver à 600 euros montre, en général, vos moyens. Il suffit de regarder un chariot avec son sac et ses clubs, nous sommes capables de chiffrer l’ensemble facilement. C’est la vie, vous avez les moyens ou vous ne les avez pas.

    Maintenant, si on calcule bêtement, si vous gardez votre driver quatre à cinq ans et que vous jouez une fois par semaine, ça vous coûte 3 euros par semaine. Si vous avez la chance de jouer, comme moi, tous les jours, le coût devient marginal. De toute façon, c’est le rythme de vos parties qui fera vos intentions de changement liés à l’usure des têtes.

    Reste l’impression de se faire avoir concernant le prix des drivers. L’impression, comme beaucoup de fabricants, d’être pris pour des cons, uniquement bons à payer et surtout payer un maximum. S’en mettre plein les poches le plus rapidement possible, et ce n’est pas réservé qu’au Golf. Qui suis-je pour juger ? Il ne me reste que l’arme ultime, c’est-à-dire, je ne marche pas, je refuse de mettre un prix pareil pour un seul club qui de toutes façons n’est pas le plus important de mon sac. Tant pis, je garderai mon driver un peu plus longtemps, et quand je changerai, je prendrai un modèle neuf d’il y a un ou deux ans, on en trouve toujours. J’ai acheté, il y a trois ans, mon driver Ping 400 à 180€ neuf ! (Bon, là d’accord, j’avais fait une affaire, mais il ne faut jamais être pressé). Pas d’occasions, que je trouve encore beaucoup trop chères (Golf Bidder ou Golf plus outlet). Bref, je dis non, non ! Je ne marche plus ! J’ai peut-être les moyens, mais je ne vous filerai pas mon argent comme ça, sans réfléchir, et tant pis, si je n’ai pas le dernier driver à la mode, qui va bien avec sa face ultra machin-chose, et le truc-bidule qui va me faire gagner 50 mètres… Blabla… Blabla. Pour moi la messe est dite. C’est encore non !

    Mais, visiblement, pour beaucoup, ce n’est pas la question. Surtout dans les autres pays. En fait, la politique ne nous rattrape-t-elle pas toujours ? Le déclassement de la classe moyenne en France, fait que nous sommes de plus en nombreux à devoir arbitrer certains achats. Et ça ne va pas s’arranger dans les mois qui viennent. Et on parle toujours depuis 40 ans, de démocratiser le Golf…

    Bon week-end.

  2. juste mon avis… Le contexte d’inflation général actuel va générer lui même les arbitrages de dépenses des ménages donc les loisirs et allons jusqu’au prix des drivers devront soit baisser (une fois la crise des couts de matières premières passée) ou proposer du plus (vrai fiting et non du cosmétique?) pour tenir les niveaux de ventes , sinon en effet les anciennes versions de drivers resteront plus longtemps dans le sac, voir des achats de versions neuves avec un ou 2 ans de décalage… Car un drivers de 2023 va-t-il vraiment plus loin que celui de 2021? A t il vraiment moins de dispersion?…. Pas sûr