Accueil À la Une Fer 7, fer 5 ? Le loft-jacking atteindrait-il ses limites ?

Fer 7, fer 5 ? Le loft-jacking atteindrait-il ses limites ?

Fer 7, fer 5 ? Le loft-jacking atteindrait-il ses limites ?

Depuis l’apparition des premiers clubs de golf, ils ont connu d’importantes évolutions technologiques visant à optimiser la performance. Des manches en bois aux têtes forgées en acier, chaque décennie a apporté son lot de changements. Mais, dans la course à l’innovation, certaines tendances ont aussi suscité des débats parmi les puristes et les professionnels du secteur. L’une de ces tendances, qui fait beaucoup parler d’elle récemment, est le “loft jacking”. Le “loft jacking” désigne la pratique consistant à renforcer les lofts des clubs, en particulier des fers, donnant l’illusion d’une plus grande distance de frappe. En d’autres termes, ce qui était autrefois considéré comme un fer 7 pourrait avoir le loft d’un fer 5 d’aujourd’hui. Bien que cette approche puisse sembler avantageuse en termes de distance, elle a suscité de nombreuses controverses quant à son impact sur le jeu, la stratégie et la nécessité réelle d’une telle modification. Dans cet article, nous allons explorer en profondeur cette tendance, comprendre ses origines, ses implications et les opinions divergentes qu’elle engendre au sein de la communauté golfique.

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L’étalonnage, un sujet central pour le matériel de golf, et les fers en particulier

Le golf est un sport où chaque détail compte, et parmi ces détails, “l’étalonnage ou gapping” tient une place prépondérante. Mais qu’entend-on exactement par ce terme et pourquoi est-il si crucial ?

Le “gapping” se réfère à l’espace de distance cohérent qui devrait exister entre les coups de chaque club.

En d’autres termes, si un golfeur frappe son fer 7 à 150 mètres, son fer 6 devrait, en théorie, couvrir une distance légèrement supérieure, disons 160 mètres, et son fer 5 encore plus loin, peut-être autour de 170 mètres.

Ce gapping ou étalonnage permet au golfeur d’avoir une confiance totale dans le choix de son club en fonction de la distance qu’il souhaite couvrir, garantissant ainsi une stratégie de jeu efficace.

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3 COMMENTS

  1. Quand je me suis remis au golf, il y a cinq ans après un arrêt de près de 25 ans, j’ai rejoué avec ma vieille série Big Bertha, et peu de temps après, je me suis offert une série de Titleist T300.
    Les choses ayant évolué en 25 ans, j’ai pu constater qu’on ne me proposait plus de fer 4 ni 3 pour mon sac, et que le nombre de wedges augmentait (Gap wedge, etc…).
    Mon vieux fer 3 Callaway était encore bien neuf, puisqu’il m’était impossible de jouer avec à l’époque… Quand au 4, il n’était pas beaucoup plus usé…
    Bref, je me suis amusé à faire un tableau comparatif des lofs de mes vieux Callaway et de mes Titleist et là, j’ai compris qu’on me prenait pour un lapin de six semaines.
    Je vous met quelques exemples, et je vous envoie un tableau plus complet par mail, si cela vous intéresse…

    Callaway F9 : 43°
    Titleist F9 : 38°

    Callaway F8 : 39°
    Titleist F8 : 33°

    Callaway F7 : 36°
    Titleist F7 : 29°

    Callaway F6 : 33°
    Titleist F6 : 26°

    Callaway F5 : 30°
    Titleist F5 : 23°

    Callaway F4 : 25°
    Titleist F4 : 20°

    Etc…

    Etonnant, non ?

  2. Bonjour. J’étais, et je suis toujours, béa d’admiration devant les golfeurs capables d’étalonner, et par la suite de reproduire, la distance qu’ils font avec chacun de leur club. Pour moi cela reste un lointain rêve utopique. Ce n’est pas tant ma vitesse de swing, que je gère plutôt bien, mais surtout, et principalement, mes contacts de balle qui sont disparates. En pointe, en talon, topé, gratté, mais aussi, de temps en temps, (heureusement) square. Ce qui produit, pour un même club, des distances aléatoires. Mais bon, je fais avec et je m’adapte, coup après coup.

  3. Et, oui, c’est ça, une véritable arnaque : on vend des séries démarrant au fer 5 , voire 4, injouables correctement pour la plupart des golfeurs, comme, souvent le 7, voire le sept, ce qui permet, après, de vendre aux golfeurs bien embarrassés des hybrides pour remplacer ces clubs pernicieux que l’on a soi-même poussés et qui seront rangés au grenier.Dans son célèbre petit opuscule « Les 12 mythes qui pourraient ruiner votre golf » Tom Wishon avait très clairement, dès le début des années 2000, dénoncées le phénomène du loft jacking.
    Récemment, alors que je lui disais : « ne crois-tu pas qu’un jour les golfeurs vont quand même remarquer que l’on se fiche d’eux”, il m’avait répondu « je ne crois pas, le golfeur qui a un fer 8 tout nouveau qui va plus loin que le fer 7, plus plus ancien, de son camarade en est tout fier. Et si ledit camarade de jeu lui fait remarquer que, avec les plus longs fers,, ça n’a pas l’air d’aller fort il va,à peu près toujours, répliquer, « oh oui, mais ce n’est rien, j’ai des petits problèmes de swing en ce moment mais j’y travaille…”