C’est un dilemme auquel les marques de matériel sont confrontées : Le développement des ventes de matériel sur Internet, sans passer par un processus de fitting personnalisé du joueur. En 2017, la marque américaine PING a fait l’expérience à ses dépens qu’elle ne pouvait pas réellement empêcher la vente des clubs sur Internet, même en arguant que ce n’était pas au bénéfice réel du consommateur. Internet ou fitting, la loi indique qu’il faut laisser le choix au consommateur…
Courant 2017, au Royaume-Uni, PING a été confronté à un problème qui touche directement sa ligne directrice, et sa démarche vis-à-vis des golfeurs.
La marque basée en Arizona se veut forte de ne proposer que des clubs qui apportent un réel progrès au golfeur, et est prête à tout pour défendre cette image.
Cela étant, ce message a tendance à se diluer.
Toutes les marques finissent par argumenter de la même façon « Chez nous, nous ne laissons jamais sortir un produit, si nous ne sommes pas sûr qu’il apporte un bénéfice supplémentaire »
Ce type de phrase n’est plus depuis longtemps le seul argumentaire de PING.
Pour autant, PING peut se montrer très rigide quant à sa politique commerciale, et même un peu trop, à en juger par une décision de justice prise à son encontre au Royaume-Uni, en août 2017.