Septembre 2018, nous pouvons faire un premier constat sur l’état de la pratique du golf en France, et les chiffres traduisent un repli de la filière, ce qui comprend la vente de matériel, la consommation des green-fees, ou les leçons auprès des enseignants. La météo et la situation économique en France expliquent en grande partie une année 2018 qui pourrait s’inscrire parmi les plus décevantes. Faire le dos rond en espérant des jours meilleurs…
Le facteur climatique : Une année mal orientée
Parmi les facteurs explicatifs d’une année morose pour la pratique du golf en France, du Nord au Sud, d’Est en Ouest, on ne peut pas ignorer le facteur climatique pour une activité indiscutablement météo-dépendante.
Selon le site de Météo-France, la pluviométrie a été excédentaire sur la majeure partie du pays à l’occasion de l’hiver 2017-2018, atteignant même des valeurs records localement.
Depuis 1959, toujours selon Météo-France, l’hiver 2018 se classe en premier pour le critère de l’hiver le plus arrosé en Bourgogne, et troisième pour l’Ile-de-France, la région qui compte le plus de golfeurs et golfeuses dans l’hexagone.
Selon les chiffres publiés par la FFG, la région Ile-de-France ne représente pas moins de 22% des pratiquants.
Le mauvais temps a frappé l’ensemble du pays.
Les régions Rhône-Alpes ou Aquitaine, respectivement deuxième et troisième région pourvoyeuses de joueurs et joueuses ont connu des niveaux de pluviométries comparables à la capitale.
Dès le mois de janvier, les sols étant saturés, cela a causé de très nombreuses inondations.
Météo-France évoque une pluviométrie excédentaire de plus de 40%.
Les chutes de neiges massives en Février, favorables aux skieurs, ont eu des conséquences en plaine, et sur les golfs.
Du 5 au 7 février dernier, un épisode neigeux très prononcé a concerné toute la moitié du nord du pays.
Quelques jours plus tard, c’était autour de l’est de la région Provence-Alpes Côte d’Azur et la Corse d’être touchée par un violent épisode neigeux.