Fin août 2021, l’américain Phil Mickelson, récent vainqueur de l’US PGA Championship, un tournoi majeur de golf, a posté un message sur les réseaux sociaux pour critiquer ouvertement l’USGA, régulateur du golf aux Etats-Unis, et un projet éventuel de raccourcissement des manches de drivers, ou plutôt une limitation à un maximum de 46 inches. L’objectif des législateurs du golf des deux côtés de l’Atlantique est toujours de réduire la distance au drive parcourue par les professionnels, et les… amateurs, dans le but de protéger l’avenir du jeu. Balle, driver, shaft, les hypothèses pullulent pourtant une solution évidente pourrait clore le débat…
Sur Instagram, plus souvent habitué à amuser la galerie, le plus célèbre gaucher du golf, Phil Mickelson a pourtant profité de l’occasion pour « sécher » l’USGA, considérant sa possible décision en faveur d’une limitation de la longueur des manches de drivers à 46 inches maximum (moins de 117 centimètres).
En réalité, l’américain se sent visé !
Sur le PGA Tour, la grande majorité des golfeurs utilisent des manches de drivers d’une longueur inférieure à 46 inches, et certains allant jusqu’à 44,5 inches.
Dans le commerce, pour la plupart des amateurs de golf, la longueur standard, et cela a augmenté au fil des années, est de 45,5 inches.
Limiter la longueur des manches pour le driver à 46 inches ne concernerait finalement qu’une marge infime des golfeurs.
En 2021, Bryson DeChambeau, car c’est beaucoup de lui dont il s’agit avec une moyenne de distance au drive constaté sur le tour de 323 yards (295 mètres), a effectivement été tenté de mettre en jeu un driver muni d’un shaft long de 48 inches, soit la limite actuelle autorisée.
En début d’année, pour une majorité d’éditorialistes américains, l’idée de réduire cette limite de 48 inches à 46 était bien la priorité à l’esprit des législateurs.