Pas de mouvements de départs, ni d’arrivées, chez Ping ! C’est même le calme plat du côté du mercato des golfeurs professionnels, même si la marque a signé un nouvel enseignant vrp de la marque, Todd Anderson. D’un point de vue sportif, l’année commence bien avec des victoires pour Jimenez et Oosthuizen sur l’European Tour. Pourquoi changer une équipe qui gagne ?
La méthode PING
Ping est un peu sur un mélange de la ligne de conduite de Titleist et de TaylorMade, et préfère tisser des relations de très longues durées avec ses pros, plutôt que de s’agiter sur le marché des transferts.
Sur la même ligne que TaylorMade ou est-ce plutôt l’inverse…chez Ping, on considère que le produit est plus important que le golfeur star.
La marque a construit sa notoriété sur un mode de fonctionnement basé sur la rigueur, et la qualité de ses produits, le tout sans accélérer son calendrier de sortie de produits, et sans être influencé par les autres marques.
Chaque année, Ping sort des évolutions de ses produits, mais sans faire dans la révolution. C’est finalement un peu pareil avec les joueurs sur le tour.
Enfin, un peu comme Titleist, Ping, loin d’être en mesure d’offrir des contrats de plusieurs dizaines de millions de dollars, préfère investir sur des relations de long termes avec des golfeurs, qui sont dans l’état d’esprit maison.
Même si Bubba Watson donne l’impression d’être parfois complètement déjanté. Il n’en demeure pas moins, un homme profondément attaché aux valeurs familiales.
En pleur, après sa victoire au Masters d’Augusta en 2012, pensant à son père décédé, bon père de famille, il incarne parfaitement l’image que Ping souhaite exprimer, étant l’une des dernières marques familiales dans l’industrie du golf, luttant contre des multinationales, bien plus puissantes d’un point de vue marketing, mais pas forcément aussi bien ancrées dans l’histoire du golf.