En un an depuis le départ du charismatique Mark King, la marque numéro dans les ventes de matériel de golf peine à trouver le bon successeur, et Herbert Hainer, président d’Adidas, la maison mère, est sous le feu des critiques.
Sommaire de l’article consacré aux changements de Président chez TaylorMade Golf
- Quel bazar chez TaylorMade !
- Exit Mark King, le mandat express de Ben Sharpe
- David Abeles restera-t-il plus longtemps que Ben Sharpe ?
- L’influence du patron d’Adidas sur la stratégie de TaylorMade
Quel bazar chez TaylorMade !
Comment le train a-t-il pu autant dérailler alors que 18 mois en arrière, tout semblait aller pour le mieux ?
La marque annonçait des ventes records, et les ingénieurs de la marque ne cessaient de vanter les performances des tout derniers drivers, et fers maisons.
Archi-dominateur en termes de part de marché, TaylorMade se payait même le luxe par l’intermédiaire de son président d’alors, Mark King, de lancer le projet Hack Golf consistant à développer la pratique du golf en recueillant les avis des internautes sur les bonnes pratiques à améliorer.
Et puis patatra, TaylorMade a été touché de plein fouet par l’effondrement brutal de quelques-uns des plus gros distributeurs de matériel aux Etats-Unis, qui avaient la particularité d’être surstockés en clubs TaylorMade.
Fini les rêves d’atteindre les deux milliards de dollars de chiffres d’affaires ! Un sommet pour une marque vendant du matériel de golf !
Cette situation inédite a donc remis en cause profondément le modèle de développement de la marque, basé jusqu’à présent sur la sortie de plus en plus rapide de nouveaux clubs vantant des performances toujours plus importantes.
Le modèle de croissance accéléré du géant américain du golf remis en question, Mark King a trouvé une issue honorable en étant promu…au placard, à savoir Patron d’Adidas Group pour l’Amérique du Nord, un poste finalement bien moins exposé que celui du patron opérationnel de TaylorMade, qui mouillait sa chemise à chaque présentation de nouveau club, à l’image d’un Steve Jobs aux manettes d’Apple.